Parc LaPrade: Bécancour poursuit ses efforts

ÉCONOMIE. Bécancour poursuit ses efforts afin d’attirer des investisseurs dans l’ancienne usine d’eau lourde LaPrade.

Il y a déjà trois projets qui sont en attente soit l’usine de production de biocharbon d’Airex, le centre de gestion intégrée d’halocarbures et Recyclage ÉcoSolutions.

«Ils sont en attente de la version finale, indique le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois. De notre côté, on continue les efforts pour la question des égouts, afin de les rendre plus efficaces. Les entreprises font le prétraitement de leurs rejets, mais le ministère est très chatouilleux à ce sujet. C’est ça qui retarde un peu».

En plus de continuer les investissements sur les infrastructures sanitaires, Bécancour souhaite que les entreprises soient alimenter en gaz naturel.

Une de perdue

Par ailleurs, le parc LaPrade a été l’un des endroits visés pour implanter une usine temporaire pour répondre aux besoins de Venmar qui a besoin d’espaces supplémentaires avec l’ajout de 150 à 200 employés.

«On leur a proposé un local dans le parc industriel et celui de LaPrade d’une superficie de 40 000 pieds carrés. On a tout fait pour essayer de les accommoder, mais ils ont préféré Drummondville où il y avait un bâtiment de disponible, qui est à proximité de leurs autres bâtiments en plus d’être près de Saint-Léonard-d’Aston», raconte le maire de Bécancour.

Même s’il comprend leur décision, il ne cachait pas sa déception. «On souhaite toujours avoir des emplois chez nous pour favoriser notre développement, même si c’était pour du court terme, admet-il. Parce que c’était une location pour une période de deux ans et il n’a jamais été question que ce soit à long terme».

Sans nouvelle de RER Hydro

Par ailleurs, le local qui a abrité les activités de RER Hydro pendant quelques mois avant que l’entreprise se place sous la protection des tribunaux n’a toujours pas trouvé preneur.

L’entreprise a quitté les lieux plutôt cet hiver et enlevé sa pancarte il y a quelques semaines. Le promoteur, Imad Hamad, qui dirige maintenant la société d’ingénierie SERDIM n’a pas donné signe de vie depuis.

«J’ai tenté de le joindre à trois reprises au cours des trois dernières semaines, et je n’ai pas réussi à lui parler», a fait savoir le maire de Bécancour qui suit le dossier de près.

 

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