Parc industriel: Martel veut collaborer avec la nouvelle ministre

ÉCONOMIE. Le député de Nicolet-Bécancour a rencontré la nouvelle ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation pour la sensibiliser aux dossiers majeurs dans le parc industriel et portuaire de Bécancour.

Lors de son entretien avec Dominique Anglade, Donald Martel lui a offert une collaboration plus étroite pour le développement du parc industriel. «Ce n’est pas un terrain sur lequel je veux faire de la politique, mais je veux qu’il y ait des projets qui se réalisent», explique-t-il.

Dans les dossiers annoncés, dont Stolt LN Gaz et IFFCO, qui ont fait l’objet d’un report ou d’une mise en veilleuse, ainsi que celui de SIM (ou IMC), le député a dit souhaiter qu’Investissement Québec soit plus agressif.

Dans le cas de Stolt, le député réclame une participation financière plus importante d’Investissement Québec. «Il faudrait qu’ils soient un peu plus intéressés. Ils ont tendance à se faire tirer le bras. Ils agissent comme s’ils étaient une banque alors qu’ils devraient être une étincelle pour faire lever des projets. Ça implique parfois de faire des prêts à risque.»

Le député espère que le gouvernement aura la même approche pour la Société internationale métallique (SIM), une usine qui serait la seule à produire un acier de qualité. Ce projet, comme le fait valoir le député, qui pourrait être structurant pour le parc en attirant d’autres usines de transformation.

Pour ce qui est d’IFFCO, le député estime qu’une partie du fonds de 200 millions $ pour compenser la perte de Gentilly-2 pourrait être investi. «Je n’ai jamais été d’accord d’exclure la grande entreprise des critères et je serais le premier à applaudir si on donne une partie du fonds pour ce projet-là, qui serait l’un des plus gros que le Québec ait connus. Ce sont 2 milliards $ qui profiteraient à des PME, des travailleurs de la construction et toutes les retombées économiques durant la construction», rappelle-t-il.

Le député de la Coalition Avenir Québec donne aussi en exemple une entreprise en aéronautique intéressée à s’établir à Bécancour, qui n’a pas eu de réponse favorable pour le financement de son plan d’affaires étant donné qu’elle provient de l’extérieur.

L’ancien directeur général du CLD de Nicolet-Yamaska estime qu’il ne faut pas échapper de projet. «Je me disais toujours d’essayer de toute ramasser. C’est certain qu’il y a un risque au départ, mais au bout de 4 ou 5 ans, ça peut nous donner des Nitek Laser. C’est certain qu’on ne peut pas frapper pour 1,000, mais il faut essayer!»

 

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