«Nous voyons la lumière au bout du tunnel» -Nicole Ménard

POLITIQUE. La présidente du caucus libéral, Nicole Ménard, était de passage au centre de congrès de l’Hôtel Montfort, Nicolet, ce midi, où elle a défendu le bilan économique de son gouvernement lors d’un dîner-conférence de la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ).

Malgré des signes de ralentissement, elle a fait valoir que le rythme de croissance de l’économie québécoise s’est maintenu en 2015 et devrait amorcer un rebond, en 2016. «Les entreprises reprennent confiance et recommencent à embaucher», souligne-t-elle. 

«Depuis notre arrivée au pouvoir, 45% des emplois privés créés au Canada l’ont été au Québec. La consommation des ménages augmente et augmentera de 1,9% par année. L’indice de confiance du <@Ri>Conference Board<@$p> est à 102,6 au Québec, soit un indice plus élevé que celui du Canada.»

Elle estime que le Plan Nord, la Stratégie maritime, le Plan québécois des infrastructures, l’électrification des transports, la stratégie énergétique, la politique pour les régions, le développement des marchés, le libre-échange Canada-Europe Québec-Ontario et le Partenariat Transpacifique sont porteurs d’avenir pour les régions du Québec.

Si elle est consciente que le rétablissement des finances publiques a demandé des efforts importants aux contribuables, elle croit tout de même que «nous voyons la lumière au bout du tunnel».

C’est ensuite le ministre responsable de la Mauricie, Jean-Denis Girard, qui a pris la balle au bond. L’ancien président de la CCICQ accompagnait Nicole Ménard lors de son allocution, tout comme le député parrain de Nicolet-Bécancour, Pierre Giguère.

M. Girard estime qu’il faut continuer d’être optimiste et d’aller au-delà des mauvaises annonces des derniers jours, alors qu’IFFCO a mis son projet en veilleuse et que FerroAtlantica a renoncé à l’implantation de son usine.

«Le gouvernement a toujours été au rendez-vous et continuera de les accompagner, mais ce sont des décisions qui sont dues à des conditions du marché. C’est parfois ce qui arrive avec la grande entreprise», souligne Jean-Denis Girard.

Il refuse toutefois d’impliquer le Fonds de 200 millions $ pour la grande entreprise, estimant que ce travail revient à Investissement Québec. Du même souffle, il assure que le travail de représentations sur la scène internationale continue de se faire pour attirer des intérêts étrangers.

Le ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional a toutefois assuré que le travail avec les PME continue de se faire de façon étroite, notamment avec l’implantation du «Passeport Entreprises». Ce programme vise à leur faciliter l’accès aux 20 milliards $ de contrats publics décernés par l’État québécois.

 

 

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