Montembeault fébrile à l’approche du repêchage

S’il en est un qui a hâte au repêchage junior majeur le 8 juin à Chicoutimi, c’est bien le gardien de but Samuel Montembeault des Estacades de Trois-Rivières.

Sacré meilleur espoir chez les gardiens lors du dernier Brunch des champions de la Ligue Midget AAA – Trophée Ken-Dryden – en plus de faire partie de la deuxième équipe d’étoiles, le jeune homme originaire de Sainte-Gertrude voit le repêchage qui arrive à grands pas d’un très bon œil.

Jusqu’à présent, plus des deux-tiers des équipes de la LHJMQ lui ont signifié leur intérêt.

«Ils m’ont demandé mes qualités de joueurs, mes défauts aussi et ils m’ont interrogé sur l’intérêt que j’aurais à jouer pour leur équipe. Ils m’ont parlé aussi de ma personnalité et de l’école», confie le 31 des Estacades.

«J’ai eu des entrevues par téléphone et aussi en personne. Souvent, les équipes qui te rencontrent en personne sont les plus intéressées», poursuit-il.

Il semble par ailleurs que les Voltigeurs de Drummondville soient particulièrement agressifs dans leurs démarches auprès de Montembeault, eux qui comptent déjà sur Domenic Graham et Louis-Philip Guindon entre les poteaux.

«Ça serait le fun qu’ils me choisissent. C’est proche de chez moi et c’est une belle organisation. Mais juste d’être sélectionné au repêchage, je serai content», explique celui qui est présentement classé en troisième ronde (44e au total) par la Centrale de soutien au recrutement.

Aucune autre entrevue n’est prévue à l’horaire pour le moment.

Samuel Montembeault estime qu’à l’image de son équipe, plus la saison avançait, plus il progressait.

«Ça a bien été. Plus la saison avançait, plus j’apprenais. Et maintenant, d’être classé en troisième ronde, c’est correct. Plusieurs disent que je pourrais sortir avant. On verra».

Et quant à l’honneur qu’il a récolté au Brunch des champions, le jeune homme est évidemment ravi d’avoir remporté ce prix, mais fait preuve d’humilité.

«Les deux autres gardiens aussi sont très bons, mais c’est une belle récompense qui démontre que c’est payant de travailler fort», conclut-il.