Marianne Mathis dévoile sa plate-forme électorale
Jeudi dernier, la candidate de Québec Solidaire dans Nicolet-Yamaska, Marianne Mathis, a dévoilé les grandes lignes de sa plate-forme électorale, qui s’articule principalement autour de trois axes : l’agriculture, le développement économique et l’exode des jeunes.
La jeune femme a pris quelques minutes pour faire un survol de ces thèmes qui lui tiennent particulièrement à cœur. En matière d’agriculture, elle est d’avis qu’il faut diversifier les productions agricoles et soutenir davantage l’agriculture du terroir et biologique, notamment en mettant en place une appellation réservée pour les produits caractéristiques de la région de Nicolet-Yamaska. «L’avenir de l’agriculture passe en partie par la diversification des activités agricoles, par le développement de produits santé et à valeur ajoutée, transformés et mis en marché localement», croit-elle.
En ce qui concerne le développement économique, Marianne Mathis estime qu’il doit nécessairement être lié à l’environnement. À ce titre, elle appuie les milieux écologistes, qui demandent au premier ministre Jean Charest de renoncer à la réfection de Gentilly-2 et de procéder à son démantèlement. «Il faut rouvrir le débat et l’amener aux citoyens. L’entreposage de déchets radioactifs fait du site une poubelle nucléaire, qui aura des impacts sur l’eau et le sol durant des décennies.»
Elle émet également des réserves quant au projet de prolongement de l’autoroute 30, qui fait pourtant l’unanimité chez les trois autres candidats: «Le développement économique ne doit pas être la seule préoccupation qui mènera à une décision concernant le prolongement de l’autoroute 30. Le projet doit être soumis à un examen environnemental rigoureux. N’oublions pas qu’il va défigurer le paysage de Nicolet.»
Enfin, au sujet de l’exode des jeunes, Marianne Mathis mise sur la création d’emplois et d’entreprises spécialisés afin de contrer cette problématique qui frappe la région. «C’est sans doute l’avenue la plus prometteuse pour faire en sorte que les jeunes qui vont étudier à l’extérieur reviennent s’établir dans la région», dit-elle. À titre d’exemples, elle suggère la création d’un Centre de recherche en agronomie sur le territoire, la production d’énergies alternatives dans le Parc industriel de Bécancour, ainsi que la création d’une entreprise de compostage qui fournirait les agriculteurs en engrais.