L’hypothèse de l’incendie criminel est écartée

INCENDIE. L’hypothèse selon laquelle le feu qui s’est déclaré dans un immeuble à logements de la rue Saint-Jean-Baptiste, à Nicolet, la semaine dernière, serait d’origine criminelle est écartée.

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C’est ce qu’a confirmé la Sûreté du Québec qui a ouvert une enquête étant donné que les pompiers avaient découvert une certaine quantité de cannabis à l’intérieur des lieux, soit un sac et deux plants. Il n’y avait toutefois pas d’équipements de production qui se trouvaient dans l’appartement où l’incendie a pris naissance.

«Après une évaluation rapide, les policiers nous ont dit qu’il n’y avait pas de relation, parce qu’il n’y en avait pas dans l’appartement où le feu a pris naissance», a commenté le directeur du Service de sécurité Incendie, Michel Legault.

Tout indique que l’incendie serait d’origine accidentelle. «La recherche des causes n’est pas terminée, mais tout indique que ce serait un article de fumeur qui serait à l’origine du brasier, a indiqué le directeur adjoint, Martin Provencher. Nous n’avons pas trouvé de traces d’accélérant qui nous auraient indiqué qu’il s’agit d’un incendie criminel.»

Rappelons que l’incendie a jeté huit personnes à la rue. Ceux-ci ont été pris en charge par la Croix-Rouge après avoir été évacués d’urgence de leur appartement.

Pour ce qui est du bâtiment qui a été endommagé, il est en place depuis le 19e siècle. Sa date de construction est en effet estimée à 1850, mais sa valeur patrimoniale est considérée comme étant moyenne.