Les sujets chauds sur la Rive-Sud

PALMARÈS. Différents dossiers, qu’on pourrait qualifier de sujets chauds ou de revendications, ont fait couler beaucoup d’encre dans la dernière année.

Le lait diafiltré au cœur des préoccupations

Au printemps, des producteurs laitiers de la province ont entrepris de rouler en tracteur de Québec jusqu’à Ottawa pour y manifester devant la Chambre des communes. Ils ont notamment fait un arrêt à la Fromagerie l’Ancêtre de Bécancour.

Les producteurs demandaient au gouvernement d’agir pour enfin corriger les diverses lacunes des frontières qui minent l’efficacité de la gestion de l’offre depuis quelques années.

Ils voulaient aussi obtenir la confirmation que le gouvernement fédéral les compenserait pour les dommages annuels d’environ 400M$ que leur causera, à terme, l’entrée en vigueur des ententes de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP) et de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne.

Assez de véhicules pour justifier des autoroutes

Des données sur le débit de circulation que nous avions obtenues en vertu la Lois d’accès à l’information démontrent que les demandes de doublement de l’A-55 et de prolongement de l’A-30 seraient pleinement justifiées. Celle-ci s’élève à 10 000 véhicules, soit le minimum pour construire une autoroute à quatre voies. Même chose pour le prolongement de l’A-30 jusqu’à la route du Port. Selon les dernières estimations du MTQ, environ 11 800 véhicules par jour empruntaient le boulevard Louis-Fréchette, à la sortie de la ville de Nicolet. Sur les deux routes qui longent le tracé de l’A-30, on note un débit de 8200 à 8900 véhicules sur le boulevard des Acadiens et d’un peu plus de 5 000, sur le rang des Soixante/Boulevard Bécancour.

Desjardins réduit ses services au comptoir

En 2016, Desjardins a procédé à plusieurs ajustements, notamment dans Nicolet-Yamaska. D’abord, les usagers de Baie-du-Febvre ont bien failli perdre leur point de services, avant qu’une entente survienne finalement entre Desjardins et le nouveau propriétaire de l’immeuble. Les Baievillois pourront donc continuer de faire leurs opérations à cet endroit jusqu’au 24 février 2017.

Puis, le processus de vente des immeubles appartenant à la Caisse de Nicolet est sur le point d’être complété. Le point de services de Saint-Zéphirin avait été le premier à trouver preneur, à l’été 2014, alors que ce fut le cas du centre de services de Sainte-Perpétue dans la dernière année. Dans les deux cas, la Caisse a toutefois signifié à ses membres son intention de diminuer les heures d’ouverture, mais comme Desjardins a un bail de 5 ans, cela assure une présence jusqu’en 2020.

Opération de sauvegarde en cours au lac Saint-Paul

Jadis considéré comme un joyau écologique, le lac Saint-Paul est devenu un milieu très dégradé, au point où il est maintenant considéré comme l’un des pires au Québec en ce qui concerne la qualité de l’eau. Les efforts de restauration entrepris cette année vont bon train et suscitent l’adhésion de la plupart des producteurs concernés par la démarche. Le rétablissement du lac Saint-Paul est d’autant plus important en raison du rôle crucial qu’il exerce par sa plaine inondable. Sans oublier qu’il est bordé au nord par la réserve écologique Léon-Provancher. Le lac est aussi un habitat privilégié pour la perchaude, dont le déclin a été remarqué il y a quelques années.

Démêlées entre Oriens Technologie et la direction régionale du ministère de l’Environnement

Menacée d’une fermeture définitive, Oriens Technologie réclame l’annulation d’une décision de la direction régionale du ministère de l’Environnement. L’entreprise s’est vu refuser son renouvellement de permis par les fonctionnaires locaux du MDDELCC, alléguant qu’elle n’a pas répondu adéquatement à des avis de non-conformité émis à son égard par le MDDELCC, après une période d’indécision qui a duré 220 jours et lui a causé des torts irréparables. L’entreprise soutient également que la direction régionale du MDDELCC a porté atteinte à la réputation de l’entreprise en «martelant à qui veut l’entendre qu’il n’existe aucun marché pour son produit phare», soit l’ajout cimentaire ADCIM, résultats du recyclage de matières résiduelles provenant d’alumineries.