Les rendez-vous manqués

TOP-5. Encore une fois en 2015, l’actualité de la Rive-Sud aura été marquée par quelques «rendez-vous manqués».

1) La saga entourant la course nationale du cochon graissé refait surface: Après Georges Laraque, qui en avait appelé au boycott de l’événement, en 2014, l’organisme People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) a demandé à la population locale de faire pression auprès du Festival du cochon pour que ces activités soient annulées. Un appel qui n’a visiblement pas trouvé écho puisque l’organisation n’a pas noté une hausse significative d’appels et aucun «coup d’éclat» n’a été observé lors de l’événement.

2) IFFCO met les freins: Après avoir annoncé que le projet d’usine d’urée était remis sur les rails après en être venu à des ententes de principe, la Coop fédérée a annoncé, au nom des actionnaires d’IFFCO Canada, qu’il était mis en veilleuse. On assure toutefois que le projet de 2 milliards $ n’est pas abandonné, mais la chute du marché de l’urée a fait en sorte que les promoteurs ont préféré jouer de prudence et attendre que les prix remontent à un niveau normal.

3) Pas de projets pour l’entrepôt du Club de golf: Tous les astres s’enlignaient pour établir un incubateur industriel dans l’entrepôt du Club de golf de Gentilly pour combler le manque à gagner causer par le départ d’Hydro-Québec à la suite de la fermeture de la centrale. Jusqu’à ce qu’un groupe de citoyens s’oppose au changement de zonage et fasse dérailler le projet. Bécancour a ensuite lancé un appel de projets, mais rien de concluant. Si bien qu’à la fin de l’année, on apprenait que les membres de la coopérative décidaient de mettre en vente le Club de golf, le terrain et l’entrepôt, le tout pour 1,25M$.

4) RER Hydro, que du vent: Plusieurs étaient heureux d’apprendre que l’entreprise de fabrication d’hydroliennes qui prévoyait l’implantation d’une usine à Bécancour était sauvée de la faillite après qu’un consortium ait injecté de nouveaux capitaux de la société Buildum Ventures. La pancarte de RER Hydro au parc Laprade a depuis disparu et on n’a plus jamais réentendu parler d’Imad Hamad, ni de la société d’ingénierie SERDIM, qui évoquait des retombées de 100 millions $ et la création de 600 emplois lors de la relance du projet, jusqu’à ce qu’on apprenne la faillite de l’entreprise à la fin décembre.

5) Toujours pas de centre d’expertise à Gentilly: Les discussions pour l’implantation d’un centre d’expertise pour conserver un certain nombre d’ingénieurs excédentaires de la centrale nucléaire à Gentilly n’ont toujours pas abouti. Le député Donald Martel a rencontré trois hauts dirigeants d’Hydro-Québec et se disait relativement optimiste quant à la réalisation du projet qui visait à maintenir des emplois de qualité dont l’économie régionale a grand besoin.

 

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