Les producteurs de fraises prévoient une bonne saison
AGRICULTURE. Les producteurs de fraises de la région sont confiants de connaître une année 2015 exceptionnelle. Pour plusieurs, la température chaude des dernières semaines aura permis de débuter en force et d’avoir une bonne qualité de produit.
La saison a commencé le 30 mai dernier pour les fraises des champs à la Ferme Jean-Yves Gamelin, située à Pierreville, souligne le producteur Sylvain Lavoie.
Même si la production est de moins en moins dépendante des intempéries, la chaleur semble avoir porté fruit dans les dernières semaines, explique-t-il.
«On contrôle plus notre production en choisissant nos variétés, ce qui nous permet d’avoir aussi un niveau de résistance plus élevé dans la conservation de nos produits. On s’attend à une bonne saison. Il n’y a pas eu de dommage en raison de la température», souligne M. Lavoie.
Les techniques qui se sont peaufinées au cours des dernières années permettent de produire des fraises en abondance et aussi de meilleure qualité, croit-il.
«La saison est de plus en plus longue en raison de la production de fraises dans nos serres. On peut sans exagérer dire qu’elle se déroule du mois de mars au mois d’octobre. Nous avons la chance d’être dans un microclimat à Pierreville en raison du lac Saint-Pierre, le sol y est moins gelé et les températures plus clémentes.»
La récolte a aussi débuté à la même période à la Ferme des Ormes de Pierreville, mentionne une des propriétaires Michèle Bourque. La récolte a commencé quelques jours à l’avance puisqu’il a fait plus chaud, croit-elle.
«Nous avons eu des peak de chaleur et il annonce encore du beau temps. Pour le moment, ça se déroule bien. Je crois que nous aurons un bon rendement cette année.»
Les fraises de la région ont d’ailleurs commencé à envahir les kiosques et les épiceries de la région au cours des derniers jours. La période de l’autocueillette débutera à la fin des classes, soit en juin, mentionne M. Lavoie.
«Notre clientèle augmente chaque année puisqu’il y a moins de producteurs de fraises dans la région. Nous accueillons de plus en plus de gens de Sorel-Tracy où il n’y en a plus. On voit leur intérêt à pratiquer cette activité en famille», conclut-il.