Les Parr, une famille aux traditions bien ancrées

Les traditions se perdent dites-vous? Pour une famille de la région, les Parr, il en est tout autre! D’aussi longtemps qu’elles se souviennent, Céline et sa sœur, Catherine, prennent part à de grands rassemblements familiaux pendant la période des fêtes. Et encore aujourd’hui, la fête continue…

Au total, seulement pour la fête de Noël, la famille Parr accueille près d’une centaine de membres de leur parenté. « Pour voir tout le monde, on le fait en deux "batchs"! Le 24 au soir, on se rassemble près d’une cinquantaine chez un membre de famille différent chaque année» raconte Céline. «À cet endroit, on jase, on joue à des jeux, on chante, on danse…», énumère Catherine. «C’est assez coloré!»

Même qu’une année, la famille Parr a voulu tester sa connaissance de l’histoire familiale à l’occasion d’un jeu-questionnaire

« Cette fois-là, une ambiance particulière s’était créée après le jeu, comme si nous avions davantage la tête à nous raconter de vieilles histoires et des souvenirs. Mais ce type de climat, ça s’entretient! Il faut bien l’organiser et travailler à ce que l’atmosphère soit festive», croit Céline.

«Lorsque le Père Noël arrive, nous nous consacrons spécialement à ce moment. Et à minuit, on arrête tout et on chante Minuit Chrétien, car ça, c’est une tradition. Tout le monde le fait!», soutient-elle.

Ah, ces petits plats…

Un facteur plus qu’important à la fête? « Les plats maison!», souligne avec enthousiasme Benoît Duval, le fils de Céline. En effet, un mois à l’avance, Catherine a contacté tout le monde pour leur donner la responsabilité de la confection d’un met. «Certaines personnes sont obligées d’en apporter un en particulier parce que c’est leur spécialité. Par exemple, le ragoût ou les beignes ont chacun leur chef attitré. Et je peux dire que c’est vraiment quelque chose!», note-t-il. Un jour, raconte la fille de Céline, Marie Duval, la famille a commandé de la nourriture d’un traiteur. «À un certain moment, lorsqu’on a vu quelle tangente ça prenait, on a spontanément fait une réunion de famille et on a statué sur le fait qu’il fallait conserver la tradition de la bonne bouffe faite maison!», se souvient-elle. «C’est bien meilleur de vraies patates!», dit-elle à la rigolade.

C’est reparti pour une autre journée!

Juste le temps d’aller se reposer un peu, la famille Parr est retour le lendemain toute la journée pour continuer de festoyer. « Ça nous permet notamment de voir les neveux et les nièces qui n’étaient pas là la veille. Mais au début, je dois avouer qu’on le faisait sur deux jours parce qu’il restait énormément de nourriture!», rit Céline. D’ailleurs, cette année, les Parr se sont surpassés en termes d’accueil. «Nous avons invité les jeunes de Katimavik, qui doivent rester à Nicolet, à venir fêter avec nous, car ils sont loin de leur famille. C’est ma mère qui a accepté lorsque je lui en ai parlé», se rappelle Marie. « Et eux, ils ont aussi accepté tout de suite!»

Des liens solides

Une chose est certaine, selon le mari de Céline, Pierre Duval, c’est que le tout se passe dans la joie la plus totale. « Il n’est jamais question de tensions de quelque sorte que ce soit. On a le vin joyeux! Les gens ne profitent pas de ces rassemblements pour régler leurs différends», assure le père de famille.