Les organismes du Centre Gabrielle Granger exigent une réponse

N’ayant toujours pas reçu de nouvelles du gouvernement en quatre ans quant à son projet d’agrandissement, le comité de promoteurs du Centre Gabrielle Granger a décidé d’envoyer une lettre à la ministre des Affaires municipales et des Régions, Nathalie Normandeau, exigeant une réponse positive pour février 2007.

«La valeur et la nécessité du projet sont tellement évidentes que la ministre Nathalie Normandeau ne peut que soutenir le projet», précise Geneviève Boivin, porte-parole du groupe. «Nous sommes convaincus et c’est pourquoi nous demandons une confirmation du support financier du gouvernement du Québec au plus tard pour février 2007», ajoute-t-elle. Cette date en est une symbolique puisque c’est en février 2003 que le mouvement communautaire a déposé sa première demande pour le projet.

Rappelons que le projet d’agrandissement de quelque 6000 pieds carrés permettrait aux organismes de bonifier leur offre de services en plus d’accueillir un autre organisme et de permettre un lieu de travail plus adéquat pour la cinquantaine de personnes qui y travaillent. La demande au Fonds d’infrastructure municipal rural permettrait une participation du gouvernement du Québec et du gouvernement du Canada. Le dernier tiers du projet serait assumé par les promoteurs et le milieu, la somme étant déjà récoltée. Le projet total se chiffre à environ 775 000$.

Ce projet mobilisateur permettrait d’assurer la survie financière du centre et un emplacement suffisamment grand et aménagé pour les besoins des organismes intervenant auprès des jeunes, des femmes, des personnes ayant une déficience intellectuelle, des personnes vivant une problématique de dépendance, de santé mentale, de pauvreté, d’analphabétisme, etc.

Plusieurs personnes étaient présentes à la conférence de presse afin de témoigner leur appui au projet. Mgr Raymnond St-Gelais, le député Michel Morin ainsi que le maire de Nicolet Alain Drouin ont pris la parole pour épauler la demande des organismes. «Si la réponse est négative tout sera à refaire. On repartira à zéro et toutes les hypothèses sont envisageables», mentionne Geneviève Boivin.