Les nouvelles insolites de l’année sur la Rive-Sud

PALMARÈS. Des nouvelles qui sortent de l’ordinaire ont marqué l’actualité de l’année 2016 dans Nicolet-Bécancour.

Une culture inusitée à Nicolet

Plusieurs appels ont été logés à la Sûreté du Québec, cet automne, en lien avec la présence de champs complets où poussaient des plants qui ressemblaient en tout point à du cannabis et qui dégageaient une forte odeur de marijuana dans le rang des Soixante. Il s’agissait plutôt d’une plantation de chanvre industriel provenant de la division culture de l’entreprise nicolétaine RDR Grains et Semences, un producteur 100% biologique qui a décidé d’en planter 45 hectares répartis sur deux de ses champs. Une culture intéressante, étant donné que le marché est très peu développé au Québec, mais tout de même inusitée dans une région où l’Opération Cisaille 2.0 et la campagne Stop Cannabis sont toujours d’actualité.

Des dirigeables pour transporter des terres rares

Le futur complexe de traitement des terres rares qui doit entrer en fonction en 2020, à Bécancour, sera alimenté par la voie des airs! Une flotte de sept dirigeables sera chargée de transporter plus de 200 000 tonnes métriques par année entre le gisement du Lac Strange vers Schefferville. Le tout sera ensuite mis sur le train vers le port de Sept-Îles avant d’arriver à Bécancour par bateau. Elle sera opérée par Straightline Aviation (SLA) avec qui Quest en est venu à une entente évaluée à environ 850M$US. La haute technologie – qui tient pratiquement de la science-fiction – permettra d’éviter à avoir à construire une route pour transporter le concentré de minerais.

Des troupes blindées à l’entraînement sur la Rive-Sud

Quelque 400 soldats du 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) ont pris part à l’Exercice Rafale Blanche dans les MRC de Nicolet-Yamaska et de Bécancour, du 4 au 9 février 2016. Pendant ces six journées, la Rive-Sud a donc été le théâtre d’une simulation d’intervention militaire. Cet exercice avait comme principal objectif de préparer les militaires à d’éventuelles opérations de terrorisme.

C’est que les soldats du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, dont le 12 RBC fait partie, doivent se pratiquer dans divers environnements, dont des endroits qu’ils ne connaissent pas, de façon à être prêts à accomplir n’importe quelle mission.

Une production maraîchère pas comme les autres

C’est à Sainte-Marie-de-Blandford que Louis Ménard a décidé d’établir La Ferme Trotteuse, qu’il décrit comme un lieu de production alimentaire où le savoir ancestral du travail avec les chevaux rencontre la science agronomique de pointe. Son objectif? Bâtir un système agricole efficace, résilient et dont l’empreinte écologique est négligeable.

Pour ce faire, il utilise la traction animale pour réaliser les travaux agricoles comme le labourage et le sarclage. Malgré qu’il travaille «à l’ancienne», Louis Ménard ne le fait pas dans l’optique un peu clichée de «l’agriculteur nostalgique», dit-il. Il le fait par choix.

Un couple de Fortierville se marie avec moins de 2 500$

Ensemble depuis presque dix ans, Julie Pressé et Maurice Richard ont uni leur destinée le 30 juillet 2016. Ils avaient un objectif bien précis en tête: se marier à peu de frais. Le couple s’était fixé un budget de 1 500$ et au final, cela leur aura coûté moins de 2 500$. Pour arriver à réaliser ce défi, Julie Pressé a consulté tous les sites web de petites annonces, des blogues de récupération et valorisation d’objets, des ressources d’entraide, des magasins d’économie sociale, des ventes de sous-sol d’églises, etc. En fait, tous les éléments de leur mariage ont été récupérés, empruntés ou carrément fabriqués par l’un ou l’autre des deux époux.