Les gros joueurs forcent les épiciers à se démarquer
DOSSIER. Avec l’arrivée des Wal-Mart et Costco qui sont de plus en plus concurrentiels dans l’alimentation, TC Media a voulu savoir si les supermarchés s’en sont ressentis dans les différents secteurs de la région.
À Trois-Rivières, où sont installés ces gros joueurs, on ne se ressent pas nécessairement de la transformation de Wal-Mart en supercentre. «Je ne peux pas dire que ça ne nous a rien enlevé du tout, mais ça ne nous a pas affectés», souligne Claude Perreault, propriétaire du IGA Jean XXIII.
«Nous avons plusieurs types de clientèles, mais la nôtre est majoritairement un peu plus aisée. Ce ne sont pas des gens qui magasinent chez Wal-Mart tous les jours, décrit-il. Ils recherchent davantage le service, la qualité, la variété et les produits locaux et on réussit à se démarquer par rapport à ça.»
En périphérie des grands centres, on ne s’en ressent pas non plus outre mesure. «Ça fait juste en sorte qu’il faut continuer à être plus compétitifs, d’être plus proches de nos clients et de répondre à leurs besoins», estime Élizabeth D. Beaumier, responsable du marketing du Groupe Beaumier qui possède notamment des épiceries Métro à Saint-Grégoire, Sainte-Anne-de-la-Pérade, Saint-Tite et Saint-Gabriel-de-Brandon.
«Les chaînes dites à escomptes, généralement, ne visent pas la variété, la qualité et tout ça. C’est la quantité et le prix. Ce n’est pas tout à fait la même clientèle. On se défend bien de ce côté-là parce qu’on a de très bons prix, une belle variété, des produits frais en tout temps et du service», ajoute-t-elle.