Les Feux follets tiennent parole

Après trois années de rodage, l’entreprise-école Les Feux follets, formée d’élèves de 15 à 18 ans de l’école secondaire Jean-Nicolet, a pu remettre son premier chèque à un organisme à but non-lucratif et honore ainsi sa promesse.

En effet, sur le sac de bois d’allumage produit et vendu par cette entreprise, on aperçoit qu’une partie des profits amassés iront à un organisme œuvrant dans la communauté. Un important argument de vente, d’ailleurs, selon l’entreprise-partenaire Concept-Inferno de Baie-du-Febvre, qui fournit le bois et s’occupe de la distribution.

500$ de plus dans la cagnotte

Cette année, c’est donc la maison de la famille de Nicolet «Lu-Nid», qui verra le jour prochainement, qui bénéficie du fruit des labeurs des étudiants. Selon Mélanie Hémond, agente de développement, cet argent s’ajoute au 500$ déjà amassé qui permettra de faire un pas de plus dans la recherche d’un lieu où établir la maison et ainsi que dans l’embauche de personnel.

Une entreprise qui va bon train

Après que l’école ait investi près de 20 000$ en immobilisation, en aménagement sécuritaire dans l’atelier et en équipement de travail, Stéphane Abran, enseignant à l’école Jean-Nicolet, a bon espoir que Les Feux follets continue à avoir du succès. «Ce plateau de travail permet aux élèves d’atteindre une certaine maturité pour ensuite effectuer leur stage en entreprise. Et c’est aussi une grande fierté pour eux de voir leur produit vendu dans les différents magasins.» En effet, le bois d’allumage coupé et ensaché par les étudiants se retrouve sur les étalages des magasins à grande surface de Patrick Morin et BMR. On peut aussi s’en procurer au IGA de Nicolet et dans certaines stations-services. Preuve que l’entreprise fait ses frais, outre l’argent remis à Lu-Nid, une partie de ses profits a pu être utilisée pour faire l’organisation d’un voyage culturel et historique à Tadoussac où les élèves ont pu admirer les baleines.