Les faits saillants de 2015…mois par mois
Janvier: Le Challenge 255 est sauvé
Après avoir vogué dans l’incertitude à la suite du déficit engendré par l’édition catastrophique de l’été 2014, où l’événement a été victime d’une météo désastreuse en plus des dettes accumulées en raison des investissements majeurs qui ont été réalisés, l’organisation a annoncé que la 10e édition de l’événement allait bel et bien avoir lieu.
En fait, l’organisation du Challenge 255 a réussi un tour de force, en quelques semaines, pour permettre de sauver la tenue de l’événement…qui a finalement remporté un succès avec près de 50 000 visiteurs.
Février: Bécancour, un port pétrolier?
À la suite de l’annonce à l’effet que TransCanada abandonnait son projet de port pétrolier à Cacouna, en raison de la présence d’une pouponnière de bélugas, plusieurs sites ont été évoqués comme solution de rechange, dont le port de Bécancour.
Les intervenants économiques et les élus locaux se disaient prêts à regarder le projet de près étant donné qu’il pouvait amener des retombées économiques, si jamais le projet leur était présenté et que l’entreprise leur donnait «signe de vie». Ce qui n’a finalement jamais été le cas.
TransCanada Energy a finalement résolu de ne tout simplement pas avoir de port pétrolier au Québec et de faire passer son pipeline directement vers le Nouveau-Brunswick.
Mars: Le Nimaluge ferme ses portes
Véritable institution au cours des dernières décennies, les propriétaires de la cantine et bar laitier Le Nimaluge ont annoncé que le restaurant fermerait ses portes et allait être démoli.
Ce sont les comptables Lionel Marcotte et sa fille Jacinthe qui ont acheté les terrains et la bâtisse. Au mois d’août, les nouveaux propriétaires n’avaient toujours pas de plan pour la construction d’une future bâtisse et ils ne se disaient pas nécessairement pressés de réaliser leur projet.
Rappelons que l’annonce de la fermeture du Nimaluge avait suscité tout un émoi au sein de la population.
Avril: Des citoyens s’opposent au projet d’incubateur industriel
Pendant quelques mois, en 2015, la Ville de Bécancour a envisagé implanter son incubateur industriel dans la bâtisse adjacente (entrepôt) au Club de golf de Gentilly, si bien que des demandes de changement de zonage avaient été entamées.
Or, un coup de théâtre est survenu alors que des résidents de l’avenue des Oiselets, voisins du Club de golf, se sont opposés au projet. Ils ont effectivement rejeté la proposition de la Ville et exposé une série de craintes pour justifier leur position.
Récemment, on apprenait que le projet d’incubateur industriel se trouvait maintenant entre les mains du CLD de Bécancour, qui n’avait pas l’intention d’aller de l’avant à court terme. Par ailleurs, le Club et le terrain de golf, ainsi que l’entrepôt adjacent sont maintenant à vendre.
Mai: Le Café-Bistro Montfort cesse ses activités
Le Café-Bistro Montfort, situé derrière l’hôtel du même nom, à Nicolet, a servi ses derniers repas. Le restaurant avait ouvert ses portes à l’automne 2013. Sur la page Facebook de l’endroit, on soutenait alors que «Les causes sont multiples. Elles seraient complexes et inutiles à détailler. Nous préférons consacrer l’énergie encore disponible à travailler sur une éventuelle réouverture…»
Le site ne sera toutefois pas resté longtemps inactif, puisqu’en décembre, le spa Les Centciels a ouvert ses portes.
Juin: Vente de la turbine, un processus peu rigoureux
La Vérificatrice générale, Me Guylaine Leclerc, a rendu public son rapport dans lequel elle note quelques irrégularités dans le processus de vente qui a mené Hydro-Québec à se départir d’équipements neufs acquis pour la réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2 pour le prix du métal.
Acquis au coût de 79 millions $, les lots qui comprenaient notamment la turbine qui devait servir à la réfection de la centrale nucléaire, ont été vendus pour 75 000$, soit moins d’un dixième d’un pourcent de sa valeur initiale. Si elle comprend le contexte particulier dans lequel Hydro-Québec a dû se départir de la turbine qui avait été conçue sur mesure pour la centrale, la Vérificatrice générale est d’avis que la société d’État aurait pu obtenir plus sur le marché du métal.
Juillet: Le Pavillon alternatif non-conforme?
Cet été, les 24 personnes hébergées au Pavillon alternatif de Sainte-Monique ont été évacuées d’urgence, puis relocalisées dans d’autres centres d’hébergement, après qu’une visite de deux organisations du domaine de la santé ait soulevé des doutes sur la qualité de la santé et de la sécurité des résidents.
Suite aux événements, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a finalement pris la décision de ne pas renouveler la certification du centre de réhabilitation en toxicomanie de Sainte-Monique.
Août: Le transport collectif de retour à Nicolet
Après plus de six ans d’absence, du transport entre Nicolet, Bécancour et Trois-Rivières a recommencé au mois d’août. Le circuit «Zoné divin» comprend huit points d’embarquements situés à des endroits stratégiques de la ville. Des trajets sont offerts le matin, vers Trois-Rivières, et le retour le soir, à Nicolet.
L’expérience a visiblement été concluante, puisqu’à la fin de l’année, le conseil a annoncé que le projet sera bonifié avec l’implantation de deux trajets le matin et deux le soir.
Septembre: Québec donne le feu vert à Stolt LNGaz
Le premier ministre Philippe Couillard et toute une brochette de ministres étaient à Bécancour pour annoncer que le gouvernement du Québec donne le feu vert au projet de construction et d’exploitation d’une usine de liquéfaction de gaz naturel dans le Parc industriel et portuaire de Bécancour.
Le chef de la direction de l’entreprise a évoqué un investissement de près de 800M$ pour la construction et l’exploitation de cette usine dont le chantier devait débuter au printemps 2016.
Avec la baisse du prix du baril de pétrole, l’entreprise a poursuivi les discussions avec des clients étrangers et devrait prendre une décision concernant son échéancier dans les premières semaines de 2016.
Octobre: Louis Plamondon est réélu
Louis Plamondon a réalisé un exploit jamais vu en politique fédérale en étant réélu pour une 10e fois au terme d’une très longue campagne électorale. Alors qu’on s’attendait à un résultat très serré, puisque le comté avait bien failli être emporté par la vague orange de 2011, le député bloquiste et le doyen de la Chambre des communes a récolté 40% des voix.
Lors de la campagne électorale, Plamondon affrontait Claude Carpentier (PLC), Yves Laberge (PCC), Nicolas Tabah (NPD) et Corina Bastiani (Parti Vert).
Novembre: Feu vert à l’utilisation de la centrale thermique
La centrale thermique de Bécancour pourra finalement être utilisée pour une centaine d’heures lors des périodes de pointes hivernales. Après avoir émis certaines réserves, la Régie de l’énergie a finalement approuvé la demande d’Hydro-Québec après avoir tenu une audience qui aura retardé la décision d’environ deux mois.
Cette décision ouvre maintenant la porte à un investissement de 45 millions $ à Bécancour. Un site d’entreposage et de vaporisation de gaz naturel liquéfié (GNL) de Gaz Métro sera construit à côté de la centrale pour la faire fonctionner.
Décembre: Fin d’année décevante à Bécancour
Les mauvaises nouvelles économiques se sont succédé à Bécancour au rythme d’une par semaine vers la fin de l’année à Bécancour. À commencer par IFFCO et la Coop fédérée qui ont annoncé la mise en veilleuse de la construction de leur usine qui est évaluée à près de 2 milliards $ en raison de la baisse du prix de l’urée.
Puis, on apprenait que l’investissement de 800M$ de SLNGaz pour la construction d’une usine de gaz naturel liquéfié pourrait aussi être retardé en raison de la baisse des prix du baril de pétrole qui rend la conversion du gaz naturel moins attrayante.
Alors qu’on se croyait au bout de nos peines, la faillite de RER Hydro était finalement rendue publique, mettant ainsi fin aux espoirs des retombées de l’ordre de 100 millions $ et la création de 600 emplois.