Les controverses de l’année

TOP-5. Plusieurs sujets ont suscité de vives discussions au cours de la dernière année sur la Rive-Sud!

1) Déversement des eaux usées: L’annonce du déversement majeur de la ville de Montréal dans le fleuve Saint-Laurent a suscité toute une levée de bouclier dans la région, autant du monde municipal que des communautés autochtones qui ont dénoncé la façon de faire du gouvernement. Plusieurs inquiétudes ont aussi été soulevées, quant aux impacts sur la qualité de l’eau, d’autant plus que Bécancour puise sn eau potable directement dans le fleuve. Le dossier qui a fait son apparition en pleine campagne électorale fédérale a été notamment l’occasion de prendre conscience de ce problème de déversement des eaux usées provenant d’un peu partout.

2) L’accueil de Syriens au Mont-Bénilde: La proposition du Mont-Bénilde d’accueillir une centaine de réfugiés syriens a soulevé tout un débat au sein de la communauté. D’un côté, plusieurs avaient une peur viscérale d’un éventuel scénario catastrophe après qu’un réfugié ait été impliqué dans les attentats de Paris, et de l’autre, plusieurs souhaitaient aider ces personnes qui demeurent dans des camps de réfugiés après avoir tout perdu en raison du terrorisme dont ils sont victimes. Le projet n’aura finalement pas été retenu après que le gouvernement fédéral ait réduit son objectif qui était jugé irréaliste.

3) Processus peu rigoureux pour la vente de la turbine de la centrale nucléaire: À la demande du député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, la Vérificatrice générale s’est mis le nez dans les affaires d’Hydro-Québec relativement à la vente d’équipements acquis au coût de 79 millions $ pour 75 000 $, soit le prix du métal. Elle a relevé certaines irrégularités sur le processus de vente employé par Hydro-Québec.

4) Démolition de l’église: Pierreville peut aller de l’avant: Le dossier de l’église Saint-Thomas a suscité beaucoup de discussion, alors que la Municipalité souhaitait se départir du bâtiment qui était devenu un fardeau pour les contribuables. Quelques projets ont été présentés pour sauver le bâtiment, mais c’est finalement la Coop de Santé Shooner-Jauvin qui l’a obtenu. Après une vérification d’usage, de nombreuses fissures ont été observées, si bien que la décision a été prise de démolir le bâtiment. Quelques personnes se sont opposées au changement de zonage, mais leur nombre a été insuffisant pour la tenue d’un référendum.

5) Des mesures pour réduire de la vitesse à Nicolet: La réduction à 40 km/h dans le Bas de la rivière et l’ajout de dos d’âne sur le rang Les Soixante n’a pas fait l’unanimité à Nicolet, alors que plusieurs automobilistes ont déploré cette décision prise par la Ville pour les décourager à emprunter le secteur. La Ville de Nicolet évalue à 25 000 le nombre de visiteurs qui emprunte le secteur chaque semaine, un trafic qu’elle juge trop dense pour les assises de la route qui longe la rivière Nicolet.

 

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