Le projet d’un CPE à Saint-Grégoire franchit une nouvelle étape
FAMILLE. Même si le projet d’un nouveau Centre de la petite enfance (CPE) Chez-Moi Chez-Toi à Saint-Grégoire en est encore à un stade préliminaire, l’organisation peut maintenant compter sur un appui financier de la Ville de Bécancour.
En effet, à la dernière séance du conseil municipal, les élus ont accordé une aide financière de 60 000$ au bureau coordonnateur du CPE Chez-Moi Chez-Toi, en prévision de la réalisation du projet. Bien que l’octroi de cette somme soit conditionnel à ce que le projet se réalise, la directrice générale du CPE Chez-Moi Chez-Toi et bureau coordonnateur de la garde en milieu familial voit cela d’un très bon œil. «Avec son aide financière, la Ville démontre son intérêt à s’impliquer dans notre projet. On est très content», a fait savoir Lucie Allard.
Elle rappelle que les règles de financement des nouvelles structures ont changé en décembre 2014 et qu’un CPE doit maintenant contribuer à la hauteur de 50% de son projet, alors qu’avant, le ministère de la Famille pouvait financer au-delà de 80%. Le financement complémentaire doit donc être assumé par le Centre. «C’est un peu un paradoxe étant donné qu’un CPE ne peut pas accumuler de surplus. On n’est pas fait pour faire des profits», laisse tomber Mme Allard.
C’est pourquoi il est important pour le CPE de pouvoir compter sur les partenaires du milieu. «On doit avoir une mise de fonds de différents partenaires, ce qui nous permettra de continuer notre exploration auprès du Ministère. D’ailleurs, pour l’instant, on en est à déterminer notre admissibilité au programme, souligne la directrice générale. On espère qu’on pourra compter sur des partenaires et c’est clair qu’on doit évaluer l’ensemble des avenues possibles.»
En septembre, Lucie Allard affirmait qu’«Une fois que le ministère nous aura donné son aval, le projet devrait se réaliser dans un délai de deux ans et demi. La première étape de nos démarches consistera à trouver un bâtiment qui sera approuvé par le ministère, puis on procédera ensuite au calcul des budgets.»
D’abord annoncé pour la fin de 2015, le développement des 39 nouvelles places a été retardé de quelques années et est maintenant sur la table pour l’année financière 2018-2019. C’est donc dire que les démarches et les réponses ne devront pas tarder, afin de ne pas mettre en péril la réalisation du projet.
«On vient d’obtenir nos règles budgétaires pour l’année. Il faut maintenant voir si dans les conditions actuelles on sera en mesure de concrétiser le tout. Mais on veut mettre toutes les chances de notre côté, pour offrir ce service aux parents. On sait que le besoin est là. On fera tout en notre possible pour que ces 39 places voient le jour dans le cœur du village de Saint-Grégoire. L’ajout de cette 3e installation ne peut être qu’une bonne nouvelle», conclut la directrice générale.