Le maire de Baie-du-Febvre craint les impacts de la perte d’un service de proximité

ÉCONOMIE. Pour le maire de Baie-du-Febvre, la fermeture prochaine de la Caisse Desjardins aura plusieurs impacts dans sa municipalité de quelque 990 habitants.

Soucieux du développement économique et de la vitalité de la municipalité, le conseil municipal de Baie-du-Febvre travaille présentement sur une planification pour les cinq prochaines années. Cette démarche consiste à se doter d’une vision d’avenir et donc, d’une planification stratégique de développement à court, moyen et long terme. «C’est extrêmement déprimant et triste de perdre un acquis aussi important alors qu’on réfléchit à l’avenir de notre municipalité. C’est une érosion de nos services et la fermeture du point de service de Baie-du-Febvre va directement à l’encontre de notre vision d’avenir et notre développement local. On est une communauté dynamique et on n’est pas habitué à des nouvelles comme ça», a mentionné le maire Claude Lefebvre.

D’ailleurs, dans le cadre de ce plan stratégique, une rencontre citoyenne s’était tenue et l’un des points importants qui en était ressorti était le maintien des services dans la municipalité. «Nous considérons que la Caisse Desjardins est l’un des plus importants services offerts dans notre milieu et qu’il est essentiel de maintenir ses activités aux Baievillois», croit M. Lefebvre.

Il estime que 50% de la population de Baie-du-Febvre est âgée de 50 ans et plus et que l’évolution exponentielle de la modernisation informatique ne touche aucunement cette strate d’âge. «Desjardins semble nous dire qu’ils prendront les personnes âgées en charge, mais je trouve que ça envoie un mauvais signal, déplore le maire. Leur position face à la fermeture du point de service de Baie-du-Febvre ne semble aucunement respecter leur mission, vision et valeurs.»

Les Baievillois ont été mis au courant de la nouvelle ces derniers jours et déjà, le maire remarque que ses citoyens sont choqués. «Plusieurs affirment qu’ils veulent changer d’institution financière. Je ne sais pas jusqu’où ça va aller, mais l’idée de Desjardins semble déjà faite, indique Claude Lefebvre. Je comprends que ça coûtait cher, mais ce n’était pas mal utilisé pour autant.»

«On perd un gros morceau, malgré tout ce qu’on peut dire», a-t-il conclu.

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