Le Grand Défi Pierre Lavoie s’arrêtera à Nicolet

Dans la nuit du 14 au 15 juin prochain, vers 2 heures du matin, environ 1000 cyclistes sont attendus à l’école secondaire Jean-Nicolet pour le dernier arrêt de leur périple de 1000 km.

Les installations de l’école seront mises à leur disposition pour aller à la toilette et prendre une douche. Ils pourront dormir environ deux heures avant de se préparer pour leur départ dès 7 h le lendemain matin.

La population de Nicolet et des environs est attendue en grand nombre pour accueillir les participants du Grand Défi Pierre Lavoie et les encourager lors de leur départ.

Leur appui sera très important, parce que la ville qui aura réservée le plus bel accueil au cortège de cyclistes pourra se mériter une bourse de 25 000 $.

Ce sont les 1000 participants qui voteront pour l’endroit qui les a le plus marqués au cours de leur périple de 60 heures à partir du Saguenay Lac-St-Jean jusqu’à Montréal.

Des activités

Déjà quelques activités sont prévues, dont une animation et de la musique à l’école secondaire Jean-Nicolet, de 19h à 2h du matin. Un zumba en pyjama est aussi à l’horaire dès 6h le lendemain matin pour encourager les cyclistes lors de leur échauffement.

La population est d’ailleurs invitée à envoyer des idées à communication@nicolet.ca. Ceux qui participeront pourront se mériter deux coupons-rabais de 50$ pour une inscription au Centre sportif de l’École nationale de police et deux certificats-cadeaux de 50$ à la Pharmacie Jean-Coutu.

La Ville de Nicolet a déjà prévu un certain budget pour l’activité. «Nous sommes en train de regarder ça avec le comité, mais on veut essayer de garder le plus de surprises possibles pour inviter les gens, mais je pense qu’on va réussir à faire quelque chose de vraiment bien», assure le maire suppléant, Stéphane Biron.

Un feu d’artifice?

Pierre Lavoie lui-même, qui était sur place lors du point de presse, a proposé quelques idées qu’il a vu au cours des cinq premières éditions de son Grand Défi.

«Ce qui est beau souvent la nuit, c’est un feu d’artifice. Des fois on en a eu à des endroits où on ne fait que passer. C’est une façon de nous dire qu’ils sont derrière nous, raconte Pierre Lavoie, qui avait déjà été reçu par 5000 personnes à Plessisville, lors d’un court arrêt.

«Des lumières fluorescentes, ça ne coûte rien et ça impressionne les cyclistes, continue-t-il. Quand tu t’attends que tout le monde dort et que tout à coup tout le monde est réveillé et que t’arrives dans un couloir fluorescent.»

«Ce qui est important, aussi, ce sont les enfants, parce qu’on travaille pour eux, ajoute Pierre Lavoie. On voit souvent des familles avec des jeunes en pyjama sur le bord de la route. Les parents trouvent ça important, vu qu’ils ont fait des cubes énergies tout le mois de mai.»