Le cri du cœur de Nicolet entendu jusqu’à Québec

POLITIQUE. La sortie publique de la mairesse Geneviève Dubois sur le maintien des services de santé au Centre Christ-Roi a eu des échos jusqu’à Québec, jeudi, alors que l’affaire était à l’ordre du jour à l’Assemblée nationale.

La porte-parole du Parti Québécois en matière de Santé et services sociaux, Diane Lamarre, s’est en effet portée à la défense des services de santé de la région. Dans les prochains jours, le porte-parole du PQ pour la région, Dave Turcotte, se rendra justement sur place, à Nicolet, pour rencontrer les acteurs du milieu et pour faire en sorte que les citoyens retrouvent leurs services.

Le Parti Québécois encourage la population à signer la pétition mise en ligne pour rétablir et maintenir les services de proximité https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-6513/index.html

Le milieu s’est mobilisé à Nicolet, merecredi, après avoir perdu les services d’ORL, de plastie, d’orthopédie, d’endoscopie et de chirurgie générale depuis le 1er janvier. Le PQ estime qu’il est inacceptable que les citoyens qui avaient un service tout près de chez eux doivent maintenant se déplacer sur une longue distance, dans un système centralisé pour deux régions, donc plus long, alors que les ressources étaient déjà sur place au Centre Christ-Roi.

«Le Centre-du-Québec est la seule région administrative sans CIUSSS, depuis l’adoption du projet de loi 20, les services se centralisent à Trois-Rivières éloignant ainsi les services des patients. Dès le départ, les maires du Centre-du-Québec plaidaient pour que leur région soit reconnue à part entière au niveau de la santé. On en voit toute la nécessité lorsque les services quittent vers Trois-Rivières», rappelle le PQ.

Le Parti Québécois est d’avis qu’il faut placer les patients au cœur des solutions et adopter une approche basée sur les besoins des Québécois. «Dans le présent cas, la centralisation des services, hors de la région, n’est pas la solution. Les services doivent demeurer près des patients et des besoins», souligne-t-on.