Le congédiement d’André Roy aura coûté plus de 69 000$

BÉCANCOUR. La MRC et le CLD de Bécancour ont remercié leur directeur général André Roy, en mars dernier, déboursant ainsi une somme avoisinant les 70 000$.

D’abord, le contrat qui reliait les organisations à M. Roy prévoyait une indemnité de départ de 58 400$. De plus, l’entente stipulait que l’ex-directeur général renonçait à tout recours envers son ancien employeur.

«Le montant de 58 400$ correspond à six mois de salaire et ça inclut tout: assurances, fonds de pension, etc. Tout ça était inscrit dans le contrat qu’il avait signé et nous n’avons procédé à aucune négociation. Nous avons simplement honoré le contrat qui était en vigueur», explique le préfet de la MRC de Bécancour, Mario Lyonnais.

Cependant, une firme d’avocats est intervenue dans le litige pour régler certains points plus précis, ajoutant à la facture totale une somme de 11 341$.

Ces frais juridiques, ajoutés à l’indemnité de départ touchée par André Roy, portent le coût total de son congédiement à plus de 69 700$, entièrement assumés par la MRC de Bécancour.

«C’est certain que c’est beaucoup de sous; d’autant plus qu’il s’agit d’argent public, admet M. Lyonnais. Or, nous connaissions tout ça au moment de prendre la décision de congédier André Roy et cette décision a été unanime de la part du conseil des maires. On a alors choisi d’aller de l’avant et de ne pas renouveler son contrat.»

Rappelons qu’André Roy, occupait le poste de direction générale de la MRC et du CLD de Bécancour depuis 2011. Après avoir été relevé de ses fonctions en février dernier, il a été officiellement remercié le 7 mars.

Quant au successeur de M. Roy, l’offre d’emploi n’est toujours pas affichée. «On a une rencontre de travail cette semaine et si tout va bien, nous afficherons dans les prochains jours ou prochaines semaines», déclare le préfet.

Ce dernier soutient que des mesures seront prises afin d’éviter que l’organisation revive une situation similaire dans le futur. «Pour l’avenir, on va regarder ce qui se fait ailleurs, quelles modalités sont prises par les autres MRC, par exemple, on va aussi vérifier les normes du travail, etc. Il ne faudrait pas qu’une situation comme ce qu’on a vécu se reproduise.»