Le Centre des arts populaires obtient 100 000$ pour rénover ses infrastructures

NICOLET. Le Centre des arts populaires de Nicolet obtient un appui financier pour rehausser la qualité de ses installations et améliorer l’étanchéité du bâtiment abritant les salles communautaires.

L’aide financière accordée s’élève à 100 000$ et est consentie sous forme de contribution non remboursable en vertu de l’Initiative d’investissement local (IIL) de Développement économique du Canada pour les régions du Québec, via le Fonds de l’amélioration de l’infrastructure communautaire.

Cet investissement permettra au Centre des arts populaires de remplacer l’ensemble des fenêtres et des toitures plates de l’édifice ainsi que de réparer une section de la maçonnerie. D’ailleurs, le chantier se met déjà en branle.

«On savait que ces travaux-là devaient se faire et ils étaient même jugés urgents. Et quand j’ai vu passer cette subvention pour rénover les salles communautaires, je me suis dit que c’était le moment ou jamais de déposer notre projet», lance Bernard Brochu, directeur général du Centre des arts populaires de Nicolet.

Ce dernier est d’autant plus fier que l’ensemble de la subvention se dépense dans la région. En effet, les deux entrepreneurs engagés pour la réalisation des travaux sont Ateliers Jean Cyr (pour les fenêtres) et Arseneault Toitures.

«Une fois que les travaux seront terminés, on pourra dire que l’enveloppe du Centre des arts est faite pour 20 ans, mentionne le directeur général. On pourra avoir l’esprit tranquille!»

La subvention du gouvernement fédéral couvre environ la moitié du coût total des travaux, estimé à 204 000$. Ainsi, pour combler le reste de la somme, M. Brochu s’est tourné vers la Caisse Desjardins de Nicolet pour un emprunt de 100 000$.

Or, la Ville de Nicolet a accepté de verser à l’organisme la somme de 50 000$ à titre d’aide financière, par versement de 10 000$ par année, et ce, sur une période de 5 ans à compter du 1er janvier 2015. Autrement dit, la municipalité rembourse le prêt au Centre des arts.

«La Ville ne pouvait pas s’engager pour plus de 5 ans. Par contre, on suppose et on espère que dans 5 ans, elle continuera de soutenir le Centre des arts et qu’elle renouvellera cette entente, ce qui payerait la totalité des travaux», souhaite Bernard Brochu.