L’Avenir accueille la 1ère conférence régionale du patrimoine religieux québécois

L’église Saint-Pierre-de-Durham, à L’Avenir, accueillera la toute première rencontre de la série Les conférences régionales du patrimoine religieux québécois, un événement qui favorisera les échanges et le partage des expériences de ceux et celles s’intéressant à la protection et à la mise en valeur de ce vaste héritage commun.

C’est le Conseil du patrimoine religieux du Québec qui est à l’origine de ce projet itinérant et récurrent, lequel a trouvé dans Mémoire d’un village et en l’église multifonctionnelle Saint-Pierre-de-Durham le partenaire idéal et l’endroit tout désigné pour ce premier rassemblement.

Celui-ci se déroulera, le vendredi 22 octobre, de 8 h 30 à 18 h, sous le thème fort à-propos: «L’Avenir…du patrimoine religieux en milieu rural».

La rencontre s’adresse tout particulièrement aux divers intervenants du Centre-du-Québec et de L’Estrie interpellés par la recherche de solutions concrètes et durables répondant aux besoins de la population, tout en respectant les spécificités du monde rural.

Il peut ici s’agir de représentants d’organismes, de gestionnaires, d’administrateurs ainsi que de toutes personnes ayant un intérêt pour la protection et la mise en valeur du patrimoine religieux en milieu rural.

Des conférenciers réputés

La journée se déroulera en deux temps, à savoir des conférences en avant-midi, et des ateliers suivis d’une séance plénière, en après-midi.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les organisateurs ont pris un soin jaloux afin d’inviter des conférenciers ayant beaucoup d’expériences à partager.

Ce sera d’abord le cas avec Lise Roy, conseillère en développement des territoires à Solidarité rurale, qui viendra faire part des petits miracles de la mobilisation.

Jocelyn Proulx, agent de développement culturel à la MRC de Drummond, apportera une intéressante contribution avec sa conférence: «Connaître pour mieux reconnaître: un aperçu des travaux d’inventaire patrimonial dans la MRC de Drummond».

Le troisième conférencier, l’ethnologue Jean-Robert-Faucher, est bien connu du grand public puisqu’il agit comme journaliste-réalisateur spécialisé en patrimoine religieux à l’émission Second Regard.

M. Faucher adressera une question sur laquelle il y a lieu de s’arrêter: «Nos cimetières ruraux sont-ils en péril?».

L’ex-maire de Saint-Camille et membre du Comité sur l’avenir de l’église, Claude Larose, viendra témoigner à son tour: «L’expérience de Saint-Camille: une vision plutôt qu’une urgence».

Une personnalité du milieu drummondvillois, Yves Samson, en sa qualité de diacre, de vicaire de la paroisse Saint-James et de membre du conseil exécutif du diocèse anglican de Québec, aura lui-aussi une question à poser.

Le Révérend Samson a en effet intitulé son exposé: «D’où le secours nous viendra-t-il?», et ce, en référence au psaume 121.

Le dernier conférencier et non le moindre, Jean Morin, de Sainte-Élizabeth-de-Warwick, apportera son témoignage de propriétaire d’un bâtiment peu ordinaire.

Sa conférence s’intitulera: «Une idylle naissante entre une ferme et un presbytère».

Il va sans dire que les personnes désirant participer à cette rencontre doivent se hâter car le nombre de places est limité et l’inscription est obligatoire.

Les intéressés peuvent d’abord communiquer avec Marie-Claude Ravary, chargée de projet au Conseil du patrimoine religieux au 514 931-4701, poste 222, ou au 1 866 580-4701.

Ils peuvent aussi joindre le CPRQ par Internet à colloque@patrimoine-religieux.qc.ca ou visiter le site www.observatoire-patrimoine-religieux.qc.ca.

Andrée Charpentier, de Mémoire d’un village, peut également assurer le lien avec le CPRQ si l’on communique avec elle au 819 474-5130.

Mémoire d’un village, brièvement, est une collection d’une trentaine de tableaux sur l’histoire de L’Avenir, comprenant écrits et photos mis en valeur par des bénévoles de l’endroit.

On retrouve cette collection à l’intérieur de l’église multifonctionnelle qui devient ainsi un lieu d’échange et de partage sur l’histoire, une sorte de musée en devenir.

Mémoire d’un village se veut donc une autre façon d’utiliser ce précieux édifice et de contribuer à sa sauvegarde, un exemple qui s’inscrit très bien dans le cadre de cette conférence sur le patrimoine religieux.

Quant au Conseil du patrimoine religieux du Québec, c’est une organisation à but non lucratif qui œuvre à l’échelle du Québec.

Le Conseil a pour mission de promouvoir la conservation et la mise en valeur du patrimoine religieux québécois en redistribuant, entre autres, la subvention annuelle qu’il se voit confier par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine.

Depuis sa création en 1995, c’est un montant de 222 millions $ qui a ainsi été investi pour soutenir les initiatives de restauration d’édifices du patrimoine religieux ainsi que du mobilier, des œuvres d’art et des orgues qu’ils renferment.

Bien sûr, d’autres avenues sont possibles pour assurer la survie du patrimoine religieux et il en sera question lors de la rencontre du 22 octobre à L’Avenir.