La vente des immeubles bientôt complétée dans Nicolet-Yamaska
SERVICES. Amorcé il y a près de deux ans, le processus de vente des immeubles appartenant à la Caisse de Nicolet est sur le point d’être complété.
Le point de services de Saint-Zéphirin avait été le premier à trouver preneur, à l’été 2014, alors que la Municipalité avait aménagé la mairie dans une partie de l’édifice pour partager l’espace disponible avec la Caisse.
Une décision qui a permis à Desjardins de diminuer ses coûts d’opération et à la Municipalité d’agrandir ses bureaux administratifs, en plus de libérer un espace pour permettre aux pompiers de ne plus être à l’étroit à la caserne.
Récemment, le centre de services de Sainte-Perpétue a été acquis par Tommy Raîche de l’entreprise Les Constructions CJR inc. Ce partage de locaux permettra lui aussi d’assurer une présence dans la communauté.
Dans les deux cas, la Caisse a toutefois signifié à ses membres son intention de diminuer les heures d’ouverture en fonction de l’achalandage qui est en constante diminution à l’heure où 96% des 4,7 millions de transactions effectuées à la Caisse Desjardins de Nicolet se font ailleurs qu’au comptoir.
On ne connaît pas encore la date où ces changements seront effectifs, ni le nombre d’heures d’ouverture en moins pour ces deux points de services. «Nous voulons arrimer tout ça avant de prendre une décision», explique le directeur général Richard Isabelle.
Bonne nouvelle, toutefois, la Caisse a un bail de cinq ans dans les deux cas, ce qui assure une présence jusqu’en 2020. Par la suite, tout dépendra de l’achalandage à ces deux points de services.
Des pourparlers à Baie-du-Febvre
Les discussions se poursuivent entre Desjardins et la Municipalité de Baie-du-Febvre, où il y a une offre d’achat conditionnelle de l’édifice avec un acquéreur potentiel, ce qui n’était pas le cas lorsque la décision a été prise par les dirigeants de fermer le point de services, l’automne prochain.
Celui-ci est d’ailleurs intéressé à partager les locaux avec la caisse, mais toujours aucune décision n’est arrêtée. Les pourparlers se poursuivent et les propositions devront être présentées au conseil d’administration qui aura une décision à prendre.
«Est-ce qu’il y a un aménagement possible pour une certaine période? C’est ce qu’on est en train de regarder, a souligné Richard Isabelle, en entrevue au Courrier Sud. L’intention est encore de fermer à l’automne, mais on est ouvert à jaser.»
Dans le cas d’une fermeture, la Caisse tentera d’amenuiser les impacts. Par exemple, la Caisse pourrait supporter des guichets sur le site du Challenge 255 durant l’événement. «Ce n’est pas parce qu’on ferme le point de services qu’on ne veut plus être présent et qu’on ne supportera plus avec notre fonds d’aide et nos dons et commandites», souligne-t-il.
Des bureaux à louer à Saint-François-du-Lac
Le point de services du Bas Saint-François subira lui aussi une cure minceur, puisque la superficie actuelle du bâtiment dépasse largement les besoins nécessaires de la caisse populaire.
Ce sont 2 400 pieds carrés qui seront disponibles, alors que Desjardins continuera d’occuper environ les trois quarts de la bâtisse. «Nous aurions onze bureaux à louer», indique Richard Isabelle.
Dans ce cas-ci, la Caisse a préféré la location à la vente de la bâtisse, étant donné que sa construction avait nécessité un investissement de l’ordre de 1,6 million $, il y a une dizaine d’années. Celle-ci regroupait ainsi les points de services de Pierreville, Saint-François-du-Lac, Saint-Pie-de-Guire et de Saint-Gérard-Majella qui avaient été mis en vente.
Aucune diminution de services n’est toutefois envisagée dans le Bas-Saint-François. Il y aura encore deux guichets et les mêmes heures d’ouverture. «Il y a quand même un bon achalandage à cet endroit», assure le directeur général.
Statu quo à Nicolet
Pour ce qui est du point de services au centre-ville de Nicolet, il n’y a pas de changements en vue. Déjà, les membres ont accès à deux guichets plutôt que trois depuis quelques mois, en raison de la diminution du nombre de transactions effectuées.
Desjardins avait également retiré son guichet qu’il avait testé à l’entrée du supermarché IGA, à l’autre extrémité de la ville. Celui-ci faisait environ 2 000 transactions par mois, alors que Desjardins estime que le seuil de rentabilité se situe au-dessus de 8 000.
«Nous avons eu très peu de réactions sur le retrait du guichet au IGA. Quand il l’avait mis, c’était par mesure défensive. Parce que si on n’y allait pas, c’était la Banque de Montréal, raconte le directeur général. On s’est rendu compte que les gens, quand ils vont à l’épicerie, ils peuvent retirer en payant ou utiliser leur carte de crédit».