La Riveraine fusionnée à des Chênes: accueil favorable

ÉDUCATION. Si tout va bien, tout porte à croire que la Commission scolaire de la Riveraine pourra se joindre à une seule commission scolaire, celle des Chênes, tel qu’elle le souhaitait.

C’est ce qu’a compris la présidente de la Riveraine, Marjolaine Arsenault, lors du conseil général de la Fédération des commissions scolaires du Québec, auquel assistait le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc.

«Lors de son allocution, le ministre a réitéré sa position voulant qu’il n’y ait que deux commissions scolaires au Centre-du-Québec. Il ne recule pas sur les fusions. Toutefois, on lui a expliqué que c’était impensable pour nous d’être divisé et il a démontré une bonne ouverture face au scénario qu’on proposait», explique Mme Arsenault.

Selon sa compréhension des choses, la présidente croit que le ministre ne s’opposera pas à la proposition de la Commission scolaire de la Riveraine, alors qu’au départ, les cartes présentées faisaient état de la division du territoire de la Riveraine. On stipulait que les écoles de la MRC de Nicolet-Yamaska seraient reliées à la Commission scolaire des Chênes, tandis que la MRC de Bécancour se retrouvait avec celle des Bois-Francs.

«Il nous a dit que le dépôt des cartes avait été précipité, compte tenu de fuites dans les médias. Pour lui, les projets de refonte déposés n’étaient pas définitifs» précise Marjolaine Arsenault.

Depuis cette annonce, l’équipe de la Riveraine a travaillé d’arrache-pied pour faire valoir sa position visant à ne pas être démantelée. La présidente avait d’ailleurs entrepris des démarches auprès du ministre régional, Laurent Lessard, afin qu’il convainque le gouvernement de fusionner la Riveraine dans son intégralité. «J’imagine qu’il a dû en entendre parler.»

Bien qu’elle salue l’ouverture du ministre, Mme Arsenault réitère sa pensée: «c’est vraiment précipité. D’autant plus qu’aucune analyse n’a été faite sur la question. Le ministre est vraiment confus dans ses propos.»

Dans les dernières semaines, la MRC de Bécancour et certaines municipalités ont donné leur appui à la CS de la Riveraine. Par contre, d’autres villages estiment qu’il aurait été mieux pour eux d’être liés à la CS des Bois-Francs. «On est en train de préparer une entre avec les maires de la MRC pour leur expliquer notre argumentaire. C’est certain que des municipalités sont plus à proximité de la commission scolaire de Victoriaville, mais on va leur expliquer les raisons derrière notre décision», soutient la présidente.

Et la suite?

Les trois commissions scolaires de la région 17 doivent déposer une lettre commune au ministre, d’ici le 18 décembre, à l’intérieur de laquelle elles demandent que le Centre-du-Québec conservent deux commissions scolaires et que la Riveraine se joigne à la CS des Chênes.

Marjolaine Arsenault estime que la Commission scolaire de la Riveraine survivra jusqu’au 30 juin 2016. Selon elle, la fusion pourrait se faire le 1er juillet 2016, mais elle admet que le processus pourrait prendre deux ans plus avant de se réaliser.

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