La prison pour un récidiviste de l’alcool au volant

JUSTICE. Michel Kirouac, 53 ans, domicilié à Sainte-Eulalie, a été condamné en fin de matinée, lundi, à une peine de six mois d’emprisonnement pour une troisième récidive en matière d’alcool au volant. Le juge Jacques Lacourisère de la Cour du Québec a ainsi entériné la suggestion commune proposée par la poursuite et la défense.

Arrêté le 11 janvier 2015 sur la rue Principale à Sainte-Clotilde-de-Horton, le quinquagénaire en était ainsi à sa troisième offense en semblable matière puisqu’il cumulait deux antécédents qui remontaient à 2009 et à 2011. Ce jour-là du mois de janvier 2015, a relaté le procureur de la poursuite Me Michel Verville, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska ont reçu un appel d’assistance pour une femme allongée au sol près d’un bar.

«Sur les lieux, les ambulanciers ont informé les policiers qu’un homme, au volant de sa camionnette, serait sur le point de quitter. En vérifiant l’individu, les agents ont senti une forte odeur d’alcool. L’homme éprouvait des difficultés à se tenir droit et les discussions avec lui n’étaient pas faciles», a exposé Me Verville.

Michel Kirouac a donc reconnu sa culpabilité à une accusation de garde et contrôle d’un véhicule alors que ses capacités étaient affaiblies par l’alcool. L’accusé a également plaidé coupable à des chefs d’accusation de bris d’engagement pour ne pas avoir respecté une condition, celle de s’abstenir de consommer ou de posséder des boissons alcooliques. Les policiers l’ont pris en faute à deux occasions les 26 juillet et 26 septembre 2015 à Victoriaville. Les parties ont donc soumis au magistrat une proposition commune prévoyant une période de détention de six mois. «Cette peine tient compte de la gradation de la peine en raison de ses antécédents, mais aussi des démarches thérapeutiques de Monsieur qui a complété avec succès ses démarches auprès de l’organisme Domrémy», a fait valoir, en défense, Me Sophie Cournoyer.

Le juge Lacoursière a entériné la suggestion, la qualifiant de tout à fait raisonnable. En raison de l’avis de récidive déposée par le ministère public, Michel Kirouac s’est vu imposer la période minimale d’interdiction de conduire de trois ans. À sa sortie de prison, le quinquagénaire sera soumis à une période de probation de deux ans au cours de laquelle il devra suivre, au besoin, toutes les recommandations de Domrémy et de son agent de probation. Le magistrat, enfin, a ordonné la confiscation du montant de 2000 $ découlant des bris d’engagement de l’individu.