La fin pour la Corporation de développement culturel?

NICOLET. Les membres de la corporation de développement culturel de Nicolet devront se prononcer quant à la poursuite ou non de l’organisme.

Ce mardi 9 septembre, à 19h, dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire, ils recevront une proposition de dissolution de la part du conseil d’administration de la Corporation mise en place en 2004.

La Corporation serait remplacée par un comité consultatif culture au sein de la Ville de Nicolet. Ce comité aurait pour mandat d’émettre des recommandations et de proposer des orientations aux services à la communauté; susciter, soutenir et collaborer à la réalisation de projets et d’actions culturels; promouvoir la pratique culturelle et artistique; et soutenir l’intérêt pour les arts et la culture.

Si les membres acceptent, un processus de dissolution sera enclenché et des approches seront faites auprès du conseil municipal, qui n’est pas impliqué dans la démarche. S’ils refusent, ils devront trouver des moyens de se prendre en main pour relancer la Corporation.

Plusieurs difficultés

Il faut dire que l’organisme a vécu de nombreuses difficultés en raison d’un fort roulement de personnel, tant à la direction qu’aux employés de soutien.

En 2010, après le départ d’une cinquième direction générale, le conseil municipal a délégué un employé en soutien afin de rattraper le retard dans la réalisation des actions de l’Entente de développement culturel avec le ministère de la Culture.

En août 2011, le conseil restructurait le développement culturel et l’incluait dans les tâches de la chargée de projet de Revitalisation Nicolet, Geneviève Duval.

«Comme la Ville de Nicolet fait déjà son développement culturel et qu’elle offre des services aux artistes, il ne faudrait pas se dupliquer», explique celle qui a accompagné le conseil d’administration de la Corporation dans sa réflexion.

«Nous avons eu des discussions et c’est devenu une forme d’évidence qu’un comité consultatif fasse le même travail qu’un conseil d’administration, sans avoir à produire un procès-verbal, ni les frais d’immatriculation ou de comptabilité pour maintenir l’organisme, indique-t-elle. Ça coûte quelque chose à maintenir et le surplus financier de la Corporation est peu à peu en train de se vider».