La culture entrepreneuriale s’implante aux Seigneuries
ÉDUCATION. Ce sont deux entreprises étudiantes en lien avec nos cinq sens qui ont été lancées, cette année, dans le cadre du cours «la culture entrepreneuriale… quand entreprendre a du sens» à l’école secondaire Les Seigneuries.
«La Boîte à Savon», agréable pour vos narines, et «Rose Bonbon», qui titille vos papilles gustatives, sont les deux projets choisis par les jeunes de 4e et 5e secondaire impliqués dans le cours où ils recevront une formation pratique sur le milieu des affaires.
Ils pourront vivre les différentes étapes liées à la création, l’exploitation, la gestion et la liquidation d’une entreprise de service ou de production, tout en recevant des conseils des gens du milieu, d’entrepreneurs, de parrains ou de mentors.
Dans le cas de «La Boîte à Savon», l’équipe a choisi de produire du savon à la glycérine végétale 100% pure fabriquée à partir d’huile de coco, offrant des fragrances telles que la lavande, tangerine, thé des bois, noix de coco ou autre, permettant d’adoucir la peau et d’atténuer l’eczéma. Des bombes effervescentes sont aussi offertes pour adoucir l’eau du beau. Ils se sont engagés à remettre 25% de ses revenus à la Fondation Bon Départ.
Pour ce qui est de «Rose Bonbon», l’entreprise se spécialise dans la vente de bonbons et de suçons au sucre d’orge. Elle offre aussi la vente de maïs soufflé et le service de location de la machine. L’entreprise remettra 10% de ses ventes à la fondation du Centre hospitalier universitaire de Sainte-Justine.
Un programme qui fait des petits
Implantée il y a quatre ans, la culture entrepreneuriale à l’école secondaire Les Seigneuries est en train de faire des petits à Saint-Pierre-les-Becquets, grâce à la collaboration étroite entre le Carrefour Jeunesse Emploi (CJE) du comté Nicolet-Bécancour et à la Société d’aide au développement des collectivités (SADC) de Nicolet-Bécancour.
Le maire Yves Tousignant a d’ailleurs encouragé l’initiative, soulignant que l’avenir des cœurs villageois passe de plus en plus par les petites et moyennes entreprises.
Le directeur de l’école, Yannick Morin, a d’ailleurs souligné l’importance de l’entrepreneuriat. «Nous y croyons beaucoup et nous tentons d’inculquer la culture entrepreneuriale de secondaire 1 à 5. L’an prochain, nous pourrions offrir le programme aux élèves de Secondaire 1 et 2», a-t-il souligné.