La certification du Pavillon alternatif n’est pas renouvelée

SAINTE-MONIQUE. Suite aux événements survenus récemment au Pavillon alternatif, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec a pris la décision de ne pas renouveler la certification du centre de réhabilitation en toxicomanie de Sainte-Monique.

En fait, suite à la relocalisation des 24 résidents, le Pavillon alternatif devait se conformer et se mettre aux normes pour pouvoir opérer de nouveau et obtenir le renouvellement de sa certification.

«Nous avons procédé à l’évaluation de l’ensemble des critères de certification et aussi évalué tous les documents nécessaires et malheureusement, le centre n’a pas réussi à se conformer et se mettre aux normes. C’est pourquoi la décision a été prise à la fin juillet de ne pas renouveler la certification de l’établissement», mentionne André Sauvé, directeur adjoint – hébergement et services spécialisés en santé mentale et dépendance au CIUSSS Mauricie/Centre-du-Québec.

Ce dernier affirme donc que la ressource ne peut pas reprendre ses opérations. Cela dit, trois possibilités s’offrent à la direction du Pavillon alternatif. «Le centre peut se faire entendre au tribunal administratif du Québec, où un arbitre ou un juge se penchera sur le dossier, explique M. Sauvé. Ils peuvent aussi se mettre aux normes et refaire une nouvelle demande de certification, après quoi on procédera à nouveau à des analyses. La troisième option est que la direction décide de fermer complètement le centre et qu’elle y mette carrément la clé dans la porte.»

Pour André Sauvé, toute cette situation est déplorable pour l’ensemble des personnes impliquées. «C’est triste d’abord et avant tout pour les résidents et leurs familles, mais aussi pour les employés. Heureusement, il s’agit d’un cas exceptionnel.»

Enfin, il assure que chacun des résidents relocalisés est maintenant entre bonnes mains et qu’ils sont tous bien accompagnés.

Rappelons que le 29 juin, les 24 personnes hébergées au Pavillon alternatif de Sainte-Monique avaient été évacuées d’urgence, puis relocalisées dans d’autres centres d’hébergement, après qu’une visite de deux organisations du domaine de la santé ait soulevé des doutes sur la qualité de la santé et de la sécurité des résidents.