«La campagne à la ville» compte attirer les nouveaux arrivants

Le comité en immigration des MRC de Nicolet-Yamaska et Bécancour tentera de combler les besoins de main-d’œuvre qualifiée des entreprises en incitant davantage d’immigrants à s’établir dans la région via le projet «La campagne à la ville».

«La campagne à la ville» accompagnera les nouveaux arrivants dans leur recherche d’emploi afin de les inciter à s’établir en région plutôt que dans les grands centres. Un agent de développement en immigration du Carrefour jeunesse-emploi mettra en contact les employeurs à la recherche de main-d’œuvre et les nouveaux arrivants. «On tente vraiment de trouver un travail en fonction des qualifications et des compétences du nouvel arrivant», précise l’agente de développement des MRC de Nicolet-Yamaska et Bécancour, Chantal Brunelle.

Le projet assurera aussi l’intégration sociale et culturelle des immigrants en leur fournissant de l’aide pour trouver un logement et se familiariser avec la région. «On assure un suivi après qu’ils aient trouvé du travail pour voir comment ils s’intègrent. C’est certain qu’on ne les laisse pas seuls», rappelle Mme Brunelle.

Chantal Brunelle ajoute aussi que les entreprises de la région seront sensibilisées à l’embauche de nouveaux arrivants grâce à des conférences et des témoignages d’employeurs ayant vécu une telle expérience. «Nous aimerions aussi sensibiliser la population et briser les préjugés en organisant des journées thématiques, comme cela s’est fait par exemple à Drummondville».

Le projet est appuyé par des acteurs régionaux comme la CRÉ, le gouvernement du Québec, l’UPA et le Conseil régional des partenaires du marché du travail, puisque la région a d’importants besoins de main-d’œuvre à combler, notamment dans le domaine agricole. «La diversité de production qui existe sur le territoire offre un choix de carrière illimité pour ceux qui désirent œuvrer dans un milieu en pleine effervescence», explique le directeur du Centre d’emploi agricole du Centre-du-Québec, André Labbé.

Chantal Brunelle rappelle que l’objectif du projet pour sa première année d’existence est d’inciter trois nouveaux arrivants à s’installer définitivement dans la région. «Pour l’instant, on a déjà dépassé ce nombre, le projet va très bien!».