Jocelyne Guilbault: Une pierre précieuse pour Sainte-Brigitte-des-Saults

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Jocelyne Guilbault a Sainte-Brigitte-des-Saults tatoué sur le cœur. Voici les questions que nous lui avons posées…

Quelles sont les initiatives auxquelles vous avez contribuées?

Je suis arrivée dans la municipalité de Ste-Brigitte en 1985: ne connaissant personne je me suis impliquée au niveau de l’école primaire, où le premier de mes 4 fils débutait la maternelle. J’y ai passé 16 ans en remplissant divers rôles au sein du comité d’école. J’ai été responsable du comité des Loisirs pendant 5 ans. Ensuite, je suis devenue répondante de bibliothèque; je siège au conseil municipal depuis au moins 8 ans et je m’occupe du journal Le Jaseur depuis 2001.

Qu’est-ce qui vous passionne?

La vie en elle-même me passionne, j’aime les gens et le contact avec eux et j’ai une grande facilité d’approche et de communication, mais j’aime aussi être à la maison.

Décrivez vos passions…

Je suis une passionnée de lecture, de là mon implication au niveau de la bibliothèque. J’aime créer donc je fais des travaux de couture soit pour décorer ma maison ou pour me confectionner des vêtements de mon style et à mon goût. J’aime les couleurs vibrantes. Durant l’été, je collecte mes semences et je fais moi-même mes semis. J’observe les oiseaux, je les nourris et par ma localisation j’en suis entourée. J’aime énormément ma municipalité, et je suis toujours prête à en parler. C’est pourquoi, je fais partie des gens d’action.

Qu’est-ce qui vous rend fière dans votre implication?

En février 2010, le journal Le Jaseur aura 30 ans d’existence. C’est merveilleux! Je suis fière de continuer le travail des fondateurs, de ceux et celles qui ont cru à la nécessité d’un journal communautaire. Ce qui me rend fière, c’est lorsqu’une personne déménage et me demande de continuer à recevoir Le Jaseur à sa nouvelle adresse.

Quels sont les engagements ou la mission que vous vous êtes donnée dans la communauté?

Ma mission dans la communauté… je veux être là pour la voir grandir, pas juste la voir, mais aider à son développement. Avec les années, j’ai appris que tout vient à point à qui sait attendre. Le développement d’une petite communauté prend du temps et puisque plusieurs personnes travaillent à l’extérieur, il est difficile de leur demander une plus grande implication. Alors on avance à petits pas…. Mon rêve en est un que beaucoup de municipalités ont réalisé, mais nous pas encore; c’est d’avoir notre site internet par lequel je pourrais diffuser Le Jaseur de façon électronique….

Avez-vous un cadre de référence ou des personnes qui vous inspirent?

J’aime les personnes qui n’ont pas peur de demander et d’aller frapper aux portes pour essayer d’impliquer les gens.

Qu’est-ce qui manque à une société qui n’a pas la fierté d’habiter le territoire?

Une identité propre, je m’explique. Plusieurs pensent que rester dans un milieu rural c’est comme s’enterrer dans un endroit, hors de la vrai vie, car, pour plusieurs, la vie c’est la consommation facile, les magasins, les restaurants. Une autre chose aussi, plusieurs n’aiment pas le fait que tout le monde se connaît et sait ce qui se passe chez le voisin. Pour moi, je trouve que c’est une force. La vie sur le territoire est plus calme, plus sécuritaire. C’est aussi plus facile de faire des choix. On est près de la fraîcheur, bien sûr il y a l’air mais aussi si on y va avec la consommation locale, on y va de fraîcheur. La relation y est beaucoup plus personnelle; donc, on est plus à même d’être satisfait. S’il y a un malheur qui s’abat sur quelqu’un, par exemple un feu, il y a beaucoup de gens pour aider et soutenir la personne éprouvée. J’ai vu ici, dans la communauté, des gens qui offraient leurs services pour accompagner des personnes âgées à leur rendez-vous à l’hôpital. Tous ces petits gestes de solidarité me rendent fière d’habiter Sainte-Brigitte-des-Saults! Merci Madame Guilbault pour votre grande générosité et votre fierté d’évoluer dans un milieu solidaire.