IFFCO et SLNGaz: le statu quo, selon Maurice Richard

ÉCONOMIE. Alors qu’une réunion se tenait lundi soir entre les différents partenaires du projet d’IFFCO, le président-directeur général de la Société du parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), Maurice Richard, estime que c’est le «statu quo» dans ce dossier.

Selon lui, contrairement à ce qui avait été évoqué, il ne s’agissait pas tellement d’une rencontre déterminante. «Cette réunion, c’est une réunion qui se fait entre les partenaires du projet de façon régulière, aux 60 ou 90 jours, depuis le début du dossier. Ce n’est pas nouveau comme phénomène à notre niveau, au maire et à moi», a mentionné M. Richard.

Il ajoute que ces gens se réunissent régulièrement pour faire la mise à jour du dossier. La SPIPB a rencontré les spécialistes engagés par IFFCO dans les dernières semaines et Maurice Richard assure que le dossier est toujours sur la table de travail, «avec son importance».

Pour lui, le dossier chemine, avec précision. «L’indication qu’on a, c’est «pas de modification autre que ce dont on était déjà au courant», nous, les autorités locales, soutient-il. On est aussi en contact direct avec Claude Lafleur, le grand patron d’IFFCO Canada, et on n’a pas d’indication comme quoi il y aurait une mise en doute ou un changement à IFFCO, quel qu’il soit, au moment où nous nous parlons.»

Le maire de Bécancour souligne que la Ville et la SPIPB n’ont pas été invités à la réunion de lundi soir. «Habituellement, quand il y a des nouvelles à annoncer, ils nous en informent un peu avant. Mais la rencontre de lundi n’était pas particulière», affirme Jean-Guy Dubois.

M. Richard a rappelé qu’il y a déjà des dizaines de millions d’investis actuellement dans le projet d’IFFCO. «Le problème est relié directement au prix du marché de l’urée à travers le monde. Évidemment, des délais ont été ajoutés, à notre grand désarroi, mais ça fait partie du jeu économique, admet-il. Mais le dossier est bien existant.»

D’ailleurs, rappelons que les promoteurs possèdent déjà des terrains, ont reçu toutes les autorisations, ont passé les audiences du BAPE, et qu’ils ont les permis au niveau environnemental. «Ils sont prêts à commencer demain matin. C’est une question économique», résume le président-directeur général de la SPIPB.

Stolt LNGaz

Le départ de deux joueurs importants du projet de SLNGaz n’inquiète pas Maurice Richard. «Dans le cas de Richard Brosseau (directeur, Affaires publiques et relations avec les communautés), son travail était terminé. Il vient de transférer à TransCanada Énergie, pour un mandat possiblement de plusieurs années», explique-t-il.

«Pour ce qui est de Luc Rousseau (directeur d’usine), il est maintenant à l’embauche de Sintra, dans le Parc industriel, mais il est là en attente du début de Stolt LNGaz, éventuellement», poursuit M. Richard, qui énonce que le cas de SLNGaz dépend également du prix du pétrole.

De son côté, Jean-Guy Dubois demeure confiant malgré tout. «Je n’ai pas pesé du tout sur le bouton d’abandon d’aucun de ces projets-là. Je me dis que plus le temps passe, plus on s’approche d’une décision positive, en ce sens où tous les millions qui sont investis, restent investis.»

Pour lui, le fait que les deux promoteurs aient en leur possession les permis d’environnement représente une grosse étape de franchie. «Toutes les étapes ont été réalisées. Je continue à être très confiant», clame le maire.

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