Gentilly-2: 200 employés de moins d’ici la fin de l’année

ÉCONOMIE. Il reste encore un peu plus de 250 travailleurs à l’œuvre à la centrale nucléaire, qui complètent les différentes opérations de mise en dormance de la Gentilly-2.

Environ 200 employés ne seront plus requis lorsque commencera la période de dormance de la centrale, le 1er janvier 2015. Cette étape nécessitera une équipe réduite à une soixantaine d’employés.

Ce sont donc une centaine d’employés de moins qui seront requis comparativement à ce qu’Hydro-Québec prévoyait au départ dans sa planification des différentes étapes menant au déclassement.

Le nombre de travailleurs devait en effet être de 160, en 2015 et 2016, puis passer à 64, de 2017 à 2021, selon l’échéancier produit par la société d’État après la fermeture annoncée quelques jours après l’élection du Parti Québécois.

«En 2012, il s’agissait d’une planification théorique, basée sur l’information que nous possédions à ce moment. Les activités de déclassement se sont déroulées à un meilleur rythme que notre planification», souligne la porte-parole d’Hydro-Québec, Marie-Élaine Deveault.

160 employés à relocaliser

Tranquillement, Hydro-Québec remercie des travailleurs qui ne sont plus requis au processus de déclassement de la centrale.

Ceux-ci ont été transférés dans des roulottes de chantier, soit des locaux qui devaient servir à la planification du projet de réfection et qui sont devenus disponibles par la force des choses.

Dernièrement, 29 employés, dont 25 ingénieurs, ont été assignés à ces quartiers temporaires pour se consacrer à la recherche active d’un emploi. L’entreprise a mis plusieurs outils et services à leur disposition et s’attend «à leur pleine collaboration».

«Il y a beaucoup de postes qui sont à combler au sein d’Hydro-Québec, mais certains sont à l’extérieur de la région», admet la porte-parole.

Sur les 685 employés qui étaient à l’emploi de la centrale lors de l’annonce de la fermeture, en octobre 2012, il en resterait environ 160 à relocaliser, selon ce qu’indique la porte-parole. «De ce nombre, il y en a certains qui sont encore à l’ouvrage à Gentilly-2», note Marie-Élaine Deveault.