Fonds de 200M$: Nicolet-Yamaska prend position

ÉCONOMIE. Les maires de la MRC de Nicolet-Yamaska pressent la ministre Lise Thériault de clarifier la situation du Fonds de diversification économique du Centre-du-Québec et de la Mauricie mis en place à la suite de la fermeture de la centrale Gentilly-2.

Comme le rapportait TC Media Mauricie, il y a quelques semaines, l’enveloppe de 50M$ qui est réservée pour les territoires de ces régions situés à l’extérieur de la MRC de Bécancour et de la ville de Trois-Rivières est épuisée.

Selon les informations qu’avait obtenues notre collègue Pier-Olivier Gagnon, à la mi-novembre, il restait encore 116M$ qui demeuraient non engagés pour la réalisation de différents projets. Cette somme était toujours réservée pour Bécancour et Trois-Rivières qui bénéficient d’une enveloppe de 150M$.

Étant donné la proximité de Nicolet-Yamaska avec les territoires qui ont toujours accès au Fonds, les maires craignent de perdre certaines entreprises. Ils font en effet valoir que cette situation pourrait potentiellement entraîner la délocalisation vers Bécancour ou Trois-Rivières.

On compte actuellement six projets qui sont sur la table dans la MRC de Nicolet-Yamaska. Ceux-ci sont admissibles ou pourraient l’être selon les critères du Fonds de diversification. Or, pour le moment, les sommes doivent être engagées avant le 1er avril 2018, sans quoi elles pourraient être récupérées par le Conseil du Trésor.

C’est pourquoi les maires demandent de rendre disponible une partie de l’enveloppe non utilisée ou d’injecter de nouvelles sommes dans le Fonds pour le territoire de Nicolet-Yamaska.

Dans la résolution adoptée au conseil des maires, mercredi soir, les élus tendent également une perche à leurs voisins de la MRC de Bécancour avec qui ils collaborent naturellement sur de nombreux projets. Ils demandent en effet d’assouplir les critères d’admissibilité pour permettre d’appuyer des projets de plus petites envergures dans la MRC de Bécancour.

La ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises (PME), Lise Thériault, devrait se prononcer bientôt sur la question au début de 2017. Des analyses de mi-mandats sont présentement sur son bureau et le ministère pèse le pour et le contre de chacune des options envisagées.