Faute de relève, La Reine des Érables ferme ses portes

SAINT-WENCESLAS. En 2012, Rolland Charbonneau envisageait devoir mettre les clés dans la porte de son érablière de Saint-Wenceslas, et ce, faute de relève. Or, deux ans plus tard, c’est maintenant clair et officiel: La Reine des Érables a cessé ses opérations, après plus de 60 ans d’existence.

«Dans les deux dernières années, j’ai arrêté d’opérer. On ne servait plus de repas et je n’avais pas renouvelé les différents permis nécessaires à l’exploitation de l’entreprise», raconte Rolland Charbonneau.

Depuis quatre ou cinq ans, il estime avoir perdu la flamme qui l’animait autrefois pour maintenir son commerce à flot. «C’est vrai que l’achalandage et la demande dans la région sont moins grands qu’auparavant, mais c’est surtout parce que je suis tanné de la restauration. Je n’ai plus d’énergie à mettre là-dessus, donc la motivation en prend un coup», note M. Charbonneau.

En 2012, il disait déjà rêver de l’année où il ferait autre chose que du sirop. Pour l’homme d’affaires, l’heure de la retraite a sonné. «Après 35 ans à la tête de l’entreprise, mon temps est fait!» lance celui qui avait acquis l’endroit des mains de Gaston Bergeron et d’Antoinette Dionne en 1980.

Manque de relève

Mise en vente en 2012 au coût de 495 00$, l’érablière, qui comprenait quatre bâtisses et un terrain de 37 acres et demi n’a pas trouvé preneur. «Mes deux garçons ne sont pas intéressés à reprendre le flambeau dans le domaine, alors j’ai attendu un peu avant de fermer officiellement. Mais aucune relève ne s’est finalement manifestée», soutient Rolland Charbonneau.

Le propriétaire de La Reine des Érables procède donc actuellement à la vente des équipements de l’érablière.

En collaboration avec Marylène Le Houillier.