Faubourg Mont-Bénilde: les projets cheminent
BÉCANCOUR. Lorsque Steve Garceau a mis la main sur le Mont-Bénilde et ses terrains, en septembre, le promoteur avait plusieurs projets en tête. Le Courrier Sud a voulu faire le point sur ces multiples idées.
D’abord, concernant l’aménagement d’un quartier résidentiel, la vente des terrains a déjà commencé. En fait, pour le moment, M. Garceau affirme que trois terrains ont trouvé preneur. En octobre, le promoteur envisageait qu’entre 100 et 110 maisons unifamiliales ou jumelées seraient construites au bas de la côte de l’avenue des Pensées. M. Garceau estime qu’au printemps, la construction reviendra en force.
Puis, sur les terrains situés tout près de la bâtisse du Mont-Bénilde, Steve Garceau entendait construire trois tours (de plus ou moins 5 étages) de 18 condos de luxe avec vue sur le fleuve, incluant un garage au premier étage. Ce projet est toujours dans les cartons et Steve Garceau est actuellement en attente de règlements de zonage. Selon lui, tout devrait se régler d’ici un mois. Il estime que la construction pourrait débuter au mois de mai.
À plus long terme, soit d’ici deux ans, l’entrepreneur entend mettre sur pied un projet de résidence pour personnes âgées, qui serait construite sur un terrain à proximité du Mont-Bénilde, en face des immeubles à condo.
D’autre part, le projet d’un important complexe sportif est toujours en branle. Théoriquement, il devrait aussi voir le jour à l’arrière du bâtiment principal. On y retrouverait un aréna à deux glaces olympiques, pour permettre la pratique du curling, de la ringuette et du patinage artistique et de vitesse. «Je souhaitais que les travaux débutent cet été, mais ça ira peut-être plus en 2017. On travaille présentement sur le dossier pour étudier la rentabilité du projet», indique M. Garceau.
De plus, la bâtisse du Mont-Bénilde accueillera sous peu «L’Académie Les p’tits Bonzaï», une garderie préscolaire de 39 places, un service destiné aux enfants de 3 à 5 ans.
Soulignons que quelques locataires ont également leurs bureaux dans le Mont-Bénilde. Steve Garceau travaille aussi de concert avec un groupe de médecins, en vue d’implanter une clinique sans rendez-vous, «un genre de point de services», dit-il. Les discussions seraient en cours et le promoteur aimerait voir ce projet se concrétiser à court terme.