Entrevue avec Dominic et Martin: un duo «Fou»

HUMOUR. Le célèbre duo d’humoristes québécois Dominic et Martin est de retour avec un quatrième spectacle intitulé «Fou». Ils seront de passage à Baie-du-Febvre le 5 novembre.

Le duo est de retour sur scène après une pause qui aura duré près de quatre ans. Le Courrier Sud a eu l’occasion de s’entretenir avec Dominic Sillon.

«On a pris une pause de tournée, mais on a travaillé sur d’autres projets. Puis, pour la première fois, on revient avec un spectacle dicté par un thème général. Avant, on écrivait des numéros et on essayait de créer un amalgame. Cette fois, on voulait voir si on était capable et on a eu beaucoup de plaisir à faire ça», explique l’humoriste.

«C’est une manière de travailler qui est différente, car il faut faire des liens qui unissent tous les numéros. On revient avec un spectacle qui contient moins de personnages, ce qui laisse place au stand-up. Par contre, on a voulu ramener les chanteurs Martin et Fuckall.»

Et qu’est-ce qui explique que le duo excelle depuis plus de 20 ans?

«On essaie toujours de faire évoluer le duo. On se permet des thèmes qu’on n’a jamais tentés. C’est toujours bon d’explorer de nouvelles pistes. On apprend énormément avec Guy Jodoin à la mise en scène. Guy aide à faire rire autrement qu’avec le gag écrit. Notre duo s’est peaufiné et amélioré avec les années. On est toujours un duo en apprentissage et si on arrête d’apprendre un jour, le temps sera peut-être venu d’arrêter.»

«C’est encore un plaisir à chaque jour de faire ça ensemble, Martin et moi. On ne peut pas être plus heureux que de faire des spectacles et de mettre les pieds sur scène. Nous avons encore tellement de plaisir à se lire des textes que nous avons écrits chacun de notre côté et de faire rire l’autre en le surprenant.»

Un duo inséparable

«Notre métier, c’est de faire rire. Nous avons débuté comme partenaires de travail, mais il s’est développé une grande amitié. Il faut dire que bien souvent, nous passions plus de temps ensemble qu’avec nos propres familles», conclut Dominic, en riant.