Des moyens de pression à l’École nationale de police
NÉGOCIATIONS. Les syndiqués de l’École nationale de police du Québec (ÉNPQ) portent maintenant le jeans sur les lieux de travail.
Ce moyen d’action vise à démontrer à protester devant l’absence de progrès à la table de négociations. Rappelons que le Syndicat dispose également d’un mandat de trois journées de grève à être exercé au moment jugé opportun.
«L’employeur est sans aucun doute irrité par le port du jeans par nos membres, mais c’est un moyen d’expression tout à fait légitime. D’autres moyens de pression seront déployés dans les prochaines semaines. Nous souhaitons en arriver à une entente avec l’employeur rapidement et ainsi éviter la grève. Malheureusement, l’impasse subsiste toujours à la table de négociation», explique Frédérick Dagenais, président régional du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).
Le contrat de travail des 200 syndiqué(e)s de l’ÉNPQ est échu depuis le 31 mars 2015.