Des actions pour réduire son empreinte écologique: Bécancour réfléchit

ENVIRONNEMENT. En 2014, de quelles façons les villes et municipalités peuvent-elle réduire, ou du moins tenter de limiter leur empreinte écologique? Bécancour a déjà quelques idées sur la table…

Premièrement, le type de lampadaires utilisés sur le territoire de la ville de Bécancour pourrait évoluer dans les prochaines années. «Quand on regarde ça attentivement, on se rend compte qu’actuellement, on éclaire le toit des maisons, alors qu’en réalité, on n’a pas besoin de ça; c’est la rue qu’on doit éclairer», résume le conseiller municipal Alain Mercier, également «ministre» responsable de l’environnement.

Ce dernier explique que la technologie a bien évolué en matière d’éclairage, notamment avec l’apparition de lumières de type LED, qui sont plus performantes et plus intelligentes.

«Je crois que les lampadaires «nouveau genre» pourraient être installées dans les nouveaux quartiers, confie M. Mercier. Je ne pense pas qu’on referait tout ce qui est déjà en place, mais pour ce qui est à construire, pourquoi pas? L’idée est là.»

La Ville regarde aussi pour l’installation de bornes de recharge pour les voitures électriques. Dans les mois et années à venir, on pourrait en retrouver, par exemple, dans le stationnement de l’aréna, de l’hôtel de ville, ou encore au bureau d’information touristique.

Du compost?

Ce n’est pas de sitôt que les résidents de Bécancour se verront imposer un 3e bac à remplir. En effet, bien que la Ville soit en parfait accord avec le principe du compost, elle n’entend pas rendre la pratique obligatoire à ses citoyens.

«Le problème principal, c’est que Bécancour est une grande surface, géographiquement parlant. Alors, un 3e bac, versus le volume que ça pourrait apporter, on considère qu’il est préférable de sensibiliser les gens au compostage à la maison», soutient Alain Mercier.

Il faut aussi qu’en ce qui concerne les déchets putrescibles, il y a une question de coût à évaluer. Autrement dit, si la Ville dépense plus en ramassant les bacs de compost avec le camion que la quantité d’éléments recueillis, ça ne devient pas vraiment rentable. Sans compter l’empreinte laissée au niveau de la couche d’ozone. «Il y a une question de rentabilité à considérer.»

Bécancour demeure une ville à la campagne. La municipalité invite donc ses citoyens à pratiquer le compostage en ce qui a trait aux fruits, légumes, déchets de table, etc.

Cependant, la Ville se dit fière de constater que ses citoyens récupèrent beaucoup. Il semblerait d’ailleurs que Bécancour ait une bonne réputation en ce qui a trait aux déchets et à la récupération. «Notre monde est assidu et les gens font vraiment un bon tri. Chaque élément se retrouve dans le bac approprié», souligne le «ministre» de l’environnement.

Il conclut en rappelant que chaque secteur de la Ville a son conteneur pour recueillir les déchets verts, comme des branches, des feuilles, du gazon, etc., en plus d’Enfoui-Bec, à Saint-Grégoire, qui récupère les matériaux secs de construction.