Déchets nucléaires: Gentilly-2 finalisera son site d’entreposage
CONSTRUCTION. Un chantier évalué à près de 12 millions $ est à venir au cours des prochains mois sur le site de Gentilly-2.
Ces travaux sont nécessaires pour la construction de deux modules afin de finaliser l’entreposage à sec du combustible irradié lors de l’exploitation de la centrale, qui doit être complété d’ici la fin de 2020.
Il reste actuellement 28 541 grappes à être transférées à l’Aire de stockage à sec du combustible irradié (ASSCI). Déjà, huit des neuf modules construits entre 1995 et 2009 ont atteint leur pleine capacité et le dernier est rempli à un peu plus de 50%.
C’est pourquoi Hydro-Québec fera construire deux autres modules qui sont composés d’un revêtement en acier étanche à l’intérieur et d’une structure en béton armé d’une épaisseur de près d’un mètre pour assurer un blindage radiologique adéquat. Ceux-ci peuvent accueillir 20 cylindres contenant 600 grappes de combustible irradié pour un total de 12 000.
L’appel d’offres a été lancé en novembre dernier et les soumissions ont été ouvertes après les Fêtes. Un peu plus d’une dizaine d’entrepreneurs ont démontré de l’intérêt. Selon ce que Le Courrier Sud a appris, Hydro-Québec a finalisé les analyses, mais il reste encore quelques détails techniques à régler.
Une décision doit être rendue publique sous peu afin d’entreprendre les travaux dès le printemps qui vient. Le chantier devrait s’échelonner sur une période de neuf mois et créer de 15 à 20 emplois.
«Des menuisiers, des journaliers et des ferrailleurs seront nécessaires, estime la porte-parole d’Hydro-Québec, Marie-Élaine Devault. Hydro-Québec sera maître d’œuvre, mais les travaux seront réalisés par un entrepreneur de la région. D’abord parce qu’on doit prendre le béton à proximité, mais aussi parce que la main-d’œuvre existe et est disponible dans la région.»