Début des travaux dans l’ancienne quincaillerie Rousseau
NICOLET. Le chantier de transformation de l’ancienne quincaillerie Rousseau s’est mis en branle, il y a quelques jours, pour permettre à l’Association des personnes déficientes intellectuelles (APDI) de Bécancour-Nicolet-Yamaska de s’installer dans ses nouveaux locaux.
La première phase devrait être complétée d’ici un mois pour permettre à l’organisme d’y aménager à la mi-juin. Celle-ci permettra d’avoir la base pour pouvoir s’installer, c’est-à-dire les divisions, le plancher, fermer la cage d’escalier qui mène au sous-sol et la mise aux normes des accès pour les personnes à mobilité réduite.
Pour le moment, les moyens financiers de l’organisme ne permettent pas d’enclencher les phases 2 et 3, c’est-à-dire, l’installation de la savonnerie et de la cuisine. Entre-temps, l’organisme utilisera les équipements de la Corporation de développement communautaire (CDC) de Nicolet-Yamaska au Centre Gabrielle-Granger.
Ce devrait toutefois être réglé assez rapidement, selon la directrice générale de l’APDI, Manon Bourbeau. C’est qu’en plus de la campagne de tirelires placées dans différents commerces, l’APDI a placé plusieurs demandes de financement et de commandites.
«La campagne avait surtout pour objectif de nous faire connaître avant que les lettres de demandes arrivent. Ç’a déjà eu des répercussions et nous avons sûrement planté des graines qui sont en train de germer», illustre Manon Bourbeau.
Celle-ci attend d’ailleurs des nouvelles positives à plusieurs de ses demandes de financement. «Tout dépendant des réponses que nous aurons, nous pourrions enclencher la phase 2 dès juin, puis la phase 3, par la suite. L’inauguration est prévue pour le 15 septembre et j’ai bon espoir que tout soit en place à ce moment-là», indique Manon Bourbeau, dont le projet était évalué à 170 000 $.
On se souviendra que la bâtisse avait été acquise au coût de 300 000 $ grâce à une somme versée par les Sœurs Grises à la suite de la vente des maisons Perce-Neige et Marie-de-Noël qui avaient été contraintes de fermer leurs portes.
Une quatrième phase est aussi prévue, soit la transformation du deuxième étage en logements adaptés aux personnes déficientes intellectuelles. Ceci n’est toutefois pas prévu avant 4 ou 5 ans.