Corina Bastiani déçue des résultats
RÉACTION. La candidate du Parti Vert dans Bécancour-Nicolet-Saurel est déçue de la tournure des événements, elle qui croyait qu’il y avait un «momentum pour les verts».
Elle reconnaît que le fait qu’elle n’ait pas été très présente dans le comté lui a peut-être nui. «Je suis arrivée en cours de campagne, alors je n’ai pas été aussi présente que je l’aurais souhaité. Je pense avoir quand même réussi à créer un dialogue avec les électeurs. Je crois avoir soulevé quelques enjeux, alors que la plupart des vrais enjeux ont été noyés sous le niqab», a déclaré Mme Bastiani.
Réaliste, Corina Bastiani ne s’attendait pas à remporter la course ce soir. Par contre, elle souhaitait que sa candidature permette de battre un record de participation envers le Parti vert.
La candidate se réjouit que son parti ait fait des gains en pourcentage, mais se désole du résultat final. Elle va même jusqu’à affirmer que les sondages devraient être interdits. «Les gens votent en fonction de ce qu’ils voient dans les sondage, croit-elle. Il y a présentement une marée rouge qui ne devrait pas exister. Les gens vont le regretter.»
Corina Bastiani salue le travail de Plamondon, qu’elle qualifie de candidat «assidu». Elle a également tenu à remercier les gens qui ont cru en elle. «Toute la journée, j’ai reçu plusieurs messages de soutien et d’amour! Beaucoup de gens m’ont dit avoir voté pour moi et j’ai reçu aussi beaucoup de messages vocaux, Facebook et courriel à cet effet-là», déclare la candidate.
Ce soir, elle se trouvait dans le comté «Pierre-Boucher—Les Patriotes—Verchères», où se présentait le candidat-vedette Jici Lauzon, de qui elle était directrice de campagne. «Je n’étais pas dans mon comté physiquement, mais j’y étais de cœur!» a lancé la jeune femme.
Un avenir politique?
«La dernière fois que je me suis présentée en politique, j’avais dit qu’on ne me reverrait pas de sitôt…et on m’a vue sur des pancartes deux ans plus tard, alors je ne dirais plus jamais «jamais»!» a-t-elle laissé entendre, émotive, n’osant pas se prononcer sur son avenir en politique.