Claude Carpentier, le cartésien
POLITIQUE. Candidat du Parti libéral du Canada (PLC) dans la circonscription de Bécancour-Nicolet-Saurel, Claude Carpentier vit dans cette première campagne le rêve de sa vie: pouvoir s’impliquer publiquement lui qui, comme ancien policier, se frappait à un interdit de le faire inscrit dans la Loi de police.
Il a cependant depuis longtemps planifié son entrée en politique.
« Je savais que je prendrais une retraite jeune. J’ai complété un MBA des affaires municipales. À 60 ans, c’est maintenant le temps de mettre à profit mes connaissances et mon expérience. »
Il a toujours été libéral, sentant que le PLC veut changer des choses une fois au pouvoir. « Mais il ne le fera qu’après consultation de sa base pour y arriver. »
Pas de promesses
Comme député, il ne veut pas être celui qui est aux commandes – c’est le milieu qui l’est.
« Je ne serai pas celui qui remettra en question les projets mais qui permettra d’apporter la part fédérale à leur réalisation. »
Toujours travailler dans le domaine de l’urgence, poursuit-il, exigeait d’être cartésien. Ce qu’il est.
« Je dis aux gens: vous avez tout à me demander, mais vous ne connaissez pas ce que le fédéral peut vous apporter. Ce sera mon rôle de vous le montrer. »
La relance
Sa préoccupation? Relancer l’économie régionale. Il mise sur son bagage d’expérience de la vie, sur ses connaissances acquises aux études ou, en gestion, au travail pour y contribuer.
Côtoyer, au cours de sa longue carrière policière, des gens dans les ministères a excité son goût de développer des stratégies pour solutionner des problèmes, dit-il.
Et il se réjouit que son épouse appuie sa démarche et que leur fils unique de 30 ans s’implique dans sa campagne.