Chantier économique: des actions en cours et des réalisations à venir à Bécancour

BILAN. Près de 18 mois après le début du processus, la Ville de Bécancour vient de «boucler la boucle» de son chantier économique duquel a déjà découlé plusieurs projets… mais il reste encore du travail à faire.

La Ville de Bécancour vient d’ailleurs d’embaucher Charles Hamel, un urbaniste retraité pour faire du démarchage commercial, notamment pour le développement commercial aux abords de l’autoroute 55 entre l’autoroute 30 et le village de Saint-Grégoire.

L’une des premières tâches de l’agent de commercialisation sera d’en arriver à un dénouement dans le dossier de l’immense terrain qui demeure «à vendre» et qui scinde en deux le développement commercial de grande envergure qui est projeté.

À la suite de l’imposition d’un avis de réserve pour expropriation, qui a depuis été retiré, la propriétaire a entrepris des démarches juridiques, mais la plainte a été retirée il y a quelques semaines. «On s’approche du dénouement», estime le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois.

Avec la venue prochaine du District 55 tout juste de l’autre côté du pont Laviolette, le maire espère que Bécancour sera en mesure d’attirer des commerces qui soient différents de ce que l’on trouve à Trois-Rivières, qui n’existent pas déjà dans les environs et qui correspondent mieux aux couleurs Bécancour.

«On est vert et bleu, s’est-il a plu a rappelé. «Avec toutes les terres à bois que nous avons, pourquoi pas un commerce de VTT? Il y n’y en a pas. Il a aussi été question d’un Baron, pour de l’équipement de plein air. Un comptoir de Saint-Hubert ne serait pas une mauvaise idée non plus».

«J’ose espérer qu’en 2016, nous aurons deux solages qui soient en place pour commencer à développer du commerce autoroutier», indique le maire de Bécancour.

Charles Hamel sera aussi chargé d’arrimer le développement résidentiel avec des annonces qu’on dit «imminentes», en plus de soutenir les services de proximité dans les six secteurs de la Ville.

Un autre dossier qui reste à régler est le projet d’incubateur d’entreprises qui a rencontré de l’opposition chez les citoyens du secteur de l’entrepôt du club de golf de Gentilly. «Nous avons plusieurs endroits qui ont été ciblés», assure le président du CLD de la MRC de Bécancour, Michel Blanchette.

Toutefois, avant d’aller de l’avant avec l’incubateur, le CLD compte régler le dossier du Carrefour entrepreneurial qui devrait officiellement voir le jour en août. «Une trentaine de rencontres ont déjà eu lieu et nos employés se parlent régulièrement pour arrimer nos outils», assure le directeur général, Daniel Béliveau.

La ligne téléphonique de «Entreprendre Bécancour» sonne régulièrement, assure M. Béliveau. L’entrepreneur qui appelle est pris en charge et il est accompagné à travers six différents organismes qui travaillent de façon concertée sous la forme d’un «guichet unique».

Geneviève Leprohon entrera en poste au début du mois pour agir à titre de coordonnatrice service-conseil, au CLD. «C’est elle qui va recevoir le jeune entrepreneur, l’accompagner et faire le suivi de cet accompagnement», explique Michel Blanchette.

Il y a aussi le projet de mise en valeur du Parc industriel LaPrade qui n’a pas suivi la cadence escomptée, mais au moins trois projets sont à la veille d’annonces officielles. Il s’agit de Recyclage Écosolution, qui devrait traiter des unités de réfrigération, Halocarbure, pour traiter les gaz de réfrigération, et Airex, qui produit du biocharbon.

«On me dit qu’il y a même des aménagements qui ont été commencés. Les équipements pour Recyclage Écosolution sont déjà sur place et Airex est en train de travailler sur l’installation, souligne le maire Jean-Guy Dubois. On devrait avoir les petites pelles à l’automne, et les grosses, au printemps».

Des actions en cours

D’autres recommandations qui ont découlé du chantier économique auquel a participé une soixantaine d’intervenants sont en voie de se réaliser.

C’est le cas de l’inventaire de la sous-traitance pour les entreprises du Parc industriel qui a été réalisé et transféré à la Chambre de commerce et d’industrie du Cœur-du-Québec (CCICQ), et de la concertation de l’offre de la formation avec les besoins de main-d’oeuvre qui a été endossée par la Commission scolaire La Riveraine.

La revitalisation du secteur Est va aussi bon train avec le plan amorcé du côté de Gentilly et les consultations en cours à Sainte-Gertrude.

La redéfinition de l’image de la Ville a aussi été réalisée dans sa dimension graphique et visuelle et on sait à présent que, à Bécancour, «on est fait pour…!»

 

Sébastien Lacroix sur Twitter: @Sebas_Lacroix