Centre d’expertise: «les pièces du puzzle se mettent en place»

POLITIQUE. Après avoir rencontré trois hauts dirigeants d’Hydro-Québec pour discuter de la possibilité d’implanter un centre d’expertise de la société d’État dans la région, le député Donald Martel se dit relativement optimiste quant à la réalisation de ce projet.

Le député de Nicolet-Bécancour voudrait entre autres qu’Hydro-Québec profite de la présence et de la disponibilité d’ingénieurs et d’employés qualifiés dans le domaine du génie civil, industriel, mécanique et électrique, des personnes qui travaillaient auparavant à l’exploitation de la centrale Gentilly-2 et qui n’ont toujours pas reçu de nouvelles affectations depuis la fermeture de la centrale nucléaire.

Il a fait valoir à ses interlocuteurs que l’implantation d’un tel centre d’expertise permettrait de maintenir des emplois de qualité dans la région, des emplois dont l’économie régionale a cruellement besoin.

En plus de répondre aux besoins d’Hydro-Québec en matière d’ingénierie, le député a indiqué que ce centre d’expertise pourrait devenir un pôle d’excellence et participer à l’essor attendu dans le parc industriel, notamment avec d’autres projets sérieux et de grande envergure comme ceux de Stolt LN GAZ, IFFCO, IMC et Quest.

«Toutes les pièces du puzzle sont en train de se mettre en place pour la réalisation de grands projets dans le parc industriel et Hydro a vraiment intérêt à être à l’affût de tout ça», a précisé le député.

«En outre, je crois même que le centre d’expertise pourrait contribuer à régler un problème auquel Hydro fait face à l’heure actuelle, problème qui est relié à la mobilité des ingénieurs attitrés à la centrale nucléaire», a indiqué le député.

Donald Martel se dit convaincu d’avoir réussi à sensibiliser les hauts dirigeants d’Hydro-Québec quant au potentiel de ce projet de centre d’expertise et il est de plus en plus confiant de pouvoir maintenir un nombre important d‘emplois de qualité dans la région.

Cette rencontre au eu lieu le mardi 21 juillet dernier, avec Pierre-Luc Desgagné, vice-président, affaires publiques et gouvernementales, Richard Cacchione, président d’Hydro-Québec Production et Bruno Gingras, vice-président, ressources humaines, afin de discuter notamment de la possibilité d’implanter un centre d’expertise de la société d’État dans la région. À la fin de cette rencontre, les participants ont fixé un délai de deux semaines avant de rendre publique cette démarche.