Camp Notre-Dame-de-la-Joie : retour à la case départ
Les discussions amorcées au début de l’été dernier entre le conseil d’administration du Camp Notre-Dame-de-la-Joie et le groupe Utopia ont avorté. Le camp est donc encore à vendre et Claude Larose, économe diocésain et membre du conseil d’administration du camp, se dit confiant de trouver un acheteur d’ici le printemps.
«Deux autres groupes avaient manifesté leur intérêt pour les installations lorsque nous avons mis le camp en vente, rappelle-t-il. Nous les recontacterons.»
Selon ce qui nous a été possible d’apprendre, l’un d’eux souhaitait y développer un projet d’agrotourisme tandis que l’autre envisageait y établir un projet à caractère communautaire. Les deux promoteurs proviendraient du Centre-du-Québec.
Entre les mains d’un agent
La vente du camp a été confiée à un agent immobilier. «On lui a donné un mandat de six mois. Il nous a dit être confiant de conclure la vente d’ici le printemps», poursuit M. Larose.
Le conseil d’administration demande 725 000$ pour les installations, qui comptent une trentaine de bâtiments et une superficie de 6,5 hectares en bordure du fleuve St-Laurent. Tel que décidé au printemps, la qualité des offres sera évaluée globalement, tant pour le prix offert que pour la vocation future du site. Le conseil d’administration continue de garder espoir qu’un organisme intéressé par la mission éducative et communautaire du camp puisse prendre sa relève.
En date du 19 novembre 2010, la valeur des immobilisations du CNDJ était estimée à plus d’un million de dollars.
Rappelons que le conseil d’administration du camp a décidé de mettre en ventre le site en raison, notamment, de l’évolution du marché des colonies de vacances et des camps de jour, et des pertes financières accumulées au cours des dernières années.
Le conseil d’administration a investi beaucoup de temps cet été et cet automne dans des pourparlers avec le groupe Utopia, intéressé à l’acheter. Il aurait même accepté de lui louer les lieux durant un an avant de conclure la vente. Mais il semble que les deux parties n’aient pu s’entendre sur le contenu final de l’offre d’achat, qui manquait de précisions selon Claude Larose.