Bécancour termine l’année 2014 avec un surplus de 1,3M$

BUDGET. À la séance du conseil municipal de la Ville de Bécancour, lundi soir, on a procédé à la déposition du rapport financier du trésorier et du rapport du vérificateur externe pour l’année financière 2014.

Le maire Jean-Guy Dubois était fier d’annoncer aux citoyens présents que la Ville de Bécancour termine l’année 2014 avec un surplus brut de 1,3M$. Il a toutefois précisé que le surplus net tourne autour de 400 000$, étant donné qu’un montant de quelque 912 000$ a été octroyé pour la réalisation de différents projets communautaires, de même qu’en support à quelques organismes du territoire.

M. Dubois admet que son équipe et lui s’attendaient à un surplus, mais ils ne croyaient pas qu’il serait si élevé. «Quand on le considère comme ça, c’est sûr que c’est un gros surplus. Mais il faut savoir qu’il y en a une bonne partie qui avait déjà été investie. Il faut aussi considérer que là-dedans, il y a du «in and out». Il y a des revenus qui sortent immédiatement, comme les subventions gouvernementales, par exemple», a-t-il souligné.

Il y a un an, le maire s’était également prononcé au sujet de la dette en affirmant que «dans la prochaine année, la dette, on freine ça». Il a tenu parole et assure aujourd’hui que la dette n’a pas augmenté, se chiffrant à 42,7M$. La dette brute total est toutefois évaluée à 52M$.

«On a contrôlé notre dette. Il n’y a aucune augmentation du niveau de la dette, malgré les 6M$ d’investissements qu’il y a eu durant l’année, mentionne le maire de Bécancour. Donc, ça signifie qu’on a fait des dépenses qu’on était capable de financer immédiatement.»

Par ailleurs, Jean-Guy Dubois soutient que dans la dernière année, la Ville de Bécancour a contrôlé une diminution de revenus d’un million $, «sans faire trop de dommage de manière générale». Il rappelle aussi que l’année 2014 a été marquée par la négociation de la convention collective. «Il y a donc beaucoup de petits dossiers qu’on voulait faire depuis longtemps qui ont été réglés au cours de l’année.»

«Financièrement, on a fait un bon travail et on est en santé. La ville est bien administrée», a conclu M. Dubois, en toute humilité.

Une ville plus riche?

Lors de l’assemblée, le maire de Bécancour a rappelé que sa ville en a pour 4 à 6 ans à vivre sans avoir de gros revenus, notamment ceux générés par les taxes des grosses entreprises. «Il y a de beaux gros projets sur la table, mais avant que les usines soient construites, en plus du congé de taxes qu’on offre, comme partout ailleurs, on sait qu’on en a pour quelques années sans pouvoir compter là-dessus.»

Est-ce donc dire que le jour où ces projets débloqueront, Bécancour sera plus riche? «Elle sera certainement plus riche qu’elle ne l’est aujourd’hui, répond Jean-Guy Dubois. Mais la richesse, est-ce d’avoir un gros budget ou d’avoir des gens qui travaillent et qui ont un bon revenu? Ma réponse est dans la question.»

Il poursuit: «La première chose qui nous intéresse, c’est d’avoir des gens heureux qui ont un emploi qui ont une certaine prospérité. La deuxième, c’est d’être capable de leur offrir des services convenables et de leur assurer une qualité de vie à travers les équipements municipaux.»

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