Bécancour en mode séduction

ÉCONOMIE. Un autobus sillonnait, le 26 octobre dernier, les six secteurs de la Ville de Bécancour, transportant à bord divers intervenants du milieu économique, représentants de la municipalité et médias. L’objectif? Prouver que Bécancour profite d’un dynamisme économique et regorge de potentiel. Mission accomplie.

Le président-directeur général de la Société du Parc industriel et portuaire de Bécancour (SPIPB), Maurice Richard, a débuté la visite guidée en étalant la variété des productions industrielles qui procurent quelque 1800 emplois.

Promettant des annonces imminentes, le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, a ensuite dirigé ses invités vers le Parc technologique La Prade, séparant la Centrale nucléaire Gentilly-2 et le village de Gentilly. «Nous sommes en pourparlers à propos de plusieurs projets industriels spécialisés, dont PureSphera. Le Parc La Prade possède 11 millions de pieds carrés et sa distance avec la population en fait un espace unique. On se doit d’exploiter son potentiel», présente-il.

En plus des installations de Gestion 3LB sur le boulevard du Parc industriel et des espaces disponibles pour les PME dans le Parc des Châtaigniers de Sainte-Gertrude, ce secteur mise sur son volet équestre pour stimuler l’économie. «Nos 100 km de sentiers balisés et nos 16 terrains aménagés pour les chevaux attirent une clientèle variée. Avec les développements du parc, nous avons noté que les installations équestres incitent les gens à s’établir dans la région. Nous envisageons que cette force aidera le développement immobilier dans les prochaines années», fait valoir Marc Joseph, directeur général du Parc régional de la Rivière Gentilly.

En route vers les villages de Précieux-Sang et de Wôlinak, le maire a tenu à souligner les efforts soutenus de la municipalité concernant l’aménagement des routes: «Nous avons amélioré les bordures de route dans plusieurs secteurs. Les limites de route partagée intégrées à Wôlinak sont un projet unique au Québec. Des pistes cyclables ont aussi été développées en bordure de l’autoroute 30 et près de l’Office de tourisme», précise M. Dubois.

La visite guidée s’est poursuivie dans le secteur Saint-Grégoire où le potentiel du Parc 30/55, situé au pied du pont Laviolette, a été vanté. Plusieurs bâtiments d’entreposage y côtoient une soixantaine d’entreprises établies grâce à l’homme d’affaires Pierre Paré. «La Ville a déposé une demande afin de modifier le zonage agricole près de l’autoroute 55. C’est l’endroit idéal pour les entreprises commerciales qui ont un grand besoin de visibilité », soutient le maire.

Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour mettre de l’avant la vitalité économique de Sainte-Angèle-de-Laval. «Le secteur se démarque entre autres avec les activités du Faubourg Mont-Bénilde et du quai, qui accueillera la tour d’observation et la microbrasserie. Nous avons aussi débuté des démarches pour agrandir la capacité de la marina et nous parlons avec le ministère des Transports pour relier le Plateau Laval avec l’autoroute 30», ajoute M. Dubois.

En plus de la tournée des secteurs, les participants ont eu la chance de rencontrer les représentants de l’Atelier Go-élan, de la Fromagerie l’Ancêtre et de l’entreprise Métaltek. D’ailleurs, cette dernière a récemment investi un peu moins de 3,5 millions de dollars afin d’ajouter de nouveaux équipements et 45 000 pieds carrés à son terrain.

À la lumière de ce tour d’horizon, la Ville de Bécancour génère d’importantes retombées dans la région: «Même si on attend des réponses, il y a quand même des gens qui bâtissent et qui développent leurs compagnies. On a une bonne activité économique dans la région», a conclu Jean-Guy Dubois.