Aussant se prononce sur l’avenir du PQ

POLITIQUE. L’ancien député de Nicolet-Yamaska n’a pas manqué de mettre son grain de sel dans la course au leadership qui se prépare au sein de son ancien parti.

Depuis Londres, Jean-Martin Aussant continue d’observer de près ce qui se passe au Québec. Ce matin, il a signé une lettre ouverte dans le quotidien Le Devoir dans laquelle il se demande si la suite des choses amènera un retour aux sources ou la disparition de ce qui a déjà été «quelque chose comme un grand parti».

Celui qui avait quitté le PQ pour fonder Option nationale propose notamment de «refonder» le parti qui était né, en 1968, de la fusion du Mouvement Souveraineté-Association de René Lévesque et du Ralliement national de Gilles Grégoire.

Il souhaite que le PQ tienne un congrès regroupant les souverainistes de toutes les formations politiques confondues pour que renaisse un grand parti souverainiste. «Parce que la majorité nécessaire au projet ne se trouvera jamais dans l’un ou l’autre des sous-groupes (gauche, droite, jeunes, vieux) mais seulement dans l’ensemble.

Celui qui a quitté le PQ parce qu’il voulait faire la souveraineté le plus rapidement possible s’inquiète que certains candidats veuillent retarder l’échéancier référendaire. «Je m’inquiéterais certainement qu’on propose de repousser l’audace à un deuxième mandat alors qu’elle n’aura jamais autant de traction qu’en arrivant au pouvoir», soutient-il.

Dans sa lettre intitulée «Si j’étais militant péquiste», il ramène également sur le tapis plusieurs des propositions qu’il a avancées durant son mandat.

Il espère que le prochain chef s’engage à instaurer un rapport d’impôt unique, la gratuité scolaire de la petite enfance au doctorat et une réforme du mode de scrutin pour y ajouter la composante proportionnelle.

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