Au Japon pour mieux comprendre la gazéification des déchets
La Régie intermunicipale de gestion intégrée des déchets Bécancour-Nicolet-Yamaska (RIGIBNY) enverra une délégation dans trois villes du sud du Japon du 12 au 20 novembre dans le cadre de son étude de faisabilité concernant l’implantation d’une usine de traitement par gazéification des matières résiduelles non recyclables sur son territoire.
L’objectif du voyage sera de visiter des usines de gazéification qui fonctionnent depuis une dizaine d’années, qui ne sont donc plus à l’état « pilotes », tel que celles établies plus près de chez nous. « Nous voulons évaluer les points négatifs et les points positifs de façon à voir si nous irons de l’avant avec de telles technologies ici», a laissé savoir Stéphane Biron, président de la RIGIBNY, qui ne sera toutefois pas du voyage.
Les représentants qui se rendront sur place sont Louis Charest, directeur général de la RIGIBNY, Gaétane Désilet, conseillère municipale pour la Ville de Bécancour, Jean-François Albert, directeur adjoint de la MRC de Nicolet-Yamaska, Gaston Bélanger, directeur général de la Ville de Bécancour ainsi qu’un ingénieur de la firme SNC-Lavalin, Jacques Trottier, qui se chargera des comptes-rendus et des aspects plus techniques.
Le groupe s’arrêtera dans quatre grandes villes, soit Nagasaki, Shimonoseki, Kakogawa et Chiba.
Rappelons que le but de cette étude de faisabilité lancée au début de l’année 2011 est de réfléchir sur l’implantation de modules expérimentaux de traitement par gazéification des déchets, soit d’un prototype qui pourrait être appelé à s’agrandir. Le rapport de l’étude doit être déposé en janvier 2012.
Environ 30 000$ sont investis par la Régie pour effectuer ce voyage.
La gazéification?
Installations qui font la pulvérisation des 30 à 40% de matières résiduelles qui demeurent même après les processus de méthanisation et de récupération.
Ainsi, après l’incinération des déchets dits «ultimes», ces derniers ressortent en tant que boules de métal recyclables ainsi qu’en poussière servant à la pose de pavés unis. Résultat: plus rien à enfouir et l’énergie utilisée serait récupérée.